Arnaud Ducret répond aux questions de Guillaume Pot :
Guillaume : "On sent qu'il y avait ce besoin de retrouver le public..."
Arnaud : "... C'est Jamel Debbouze qui m'avait dit ça, ... quand j'avais fait les Marakech du rire avec lui, il m'avait dit : "Garde ton spectacle, ou garde la scène, parce que c'est ce qui te tient, et qui te lie avec le public"...
Il m'avait dit : "Tu fais un film, ça marche, c'est la cerise sur le gâteau... Toi, tu viens de la scène. Si le film marche, tant mieux. Si le film marche pas ... tu peux déprimer. Mais, au milieu, qu'est ce que tu fais, artistiquement ? .. Comment t'existes ? "
C'est vrai que, quand t'as le spectacle, tu es toujours en lien avec le public.. avec ton bébé , qui est ton spectacle..
Tu vas à la rencontre des gens, parce que c'est comme ça qu'on vit ... c'est le public qui nous donne envie, qui nous fait avancer...."
Guillaume : ".. D'ailleurs, dans le spectacle, tu dis : "C'est viscéral pour moi !"
Arnaud : "... C'est vrai que, quand je l'ai démarré, le spectacle qu'on travaillait à Rouen, dans ma ville natale, là où on l'a rodé, on a démarré le spectacle. J'ai, physiquement, c'est vrai, senti sur le premier gros rire du spectacle, sur un truc que je n'avais pas encore joué ... sur le premier gros rire, qu'il y a eu dans la salle, j'ai eu un frisson de la pointe des pieds jusqu'à la nuque !
Et j'ai fait "wouah !" , mais vraiment, physiquement, j'ai fait : oui, c'est viscéral et c'est une sensation incroyable !..."