EXTRAITS
"La Bajon : Oui Bruno, je reviens de Pékin, j’ai couché avec le président Chinois, parce que je me suis dit : après sa visite avec Poutine, puis celle de Macron, au moins, lui, il doit avoir la bite propre.
Bruno : Mamie s’il vous plait, on ne dit plus Pékin, on dit Beijing.
La Bajon : Oui, c’est comme les partis politiques : on ne dit plus UMP, on dit Républicain. C’est juste pour cacher les dossiers et ne t’inquiètes pas, bientôt avec la Chine on ne dira plus Taïwan, on dira : « les occidentaux on laissé faire parce qu’ils sont tenus par les couilles ».
Bruno : Quand même les occidentaux ne peuvent pas défendre tous les pays du monde.
La Bajon : C’est vrai que Tawaïn ce n’est pas un pays, c’est juste une usine à smartphones. Et puis là avec les salaires qui augmentent en Asie, je peux te dire que le made in China ou le made in Tawaïn, il vit ses dernière heures. Les multinationales qui cherchent du personnel à pas cher, qui accepte de ses faire essorer le plus longtemps possible dans des conditions de merde, ça va bientôt être le retour du made in France.
Bruno : Vous devenez conspirationniste mamie.
La Bajon : Ha désolée, j’ai cru qu’on faisait des lois pour favoriser le CAC 40, mais en fait c’était pour les salariés. Pardon, comment j’ai pu me méprendre à ce point là ? Évidement que travailler deux ans de plus pour des sociétés qui gagnent des milliards, c’est pour notre bien. Se geler les couilles tout l’hiver, pour ne pas finir à la rue à cause de la facture de chauffage, pendant que des palais entiers sont chauffés juste pour deux personnes. C’est pour le bien des gens ! Demander aux Français d’acheter des bagnoles électriques pendant que des super tanker polluent les mers, évidement que ça n’a rien à voir avec le fait que le conseiller de notre président bosse pour l’une des plus grosses société de transport maritime ? Je te jure Bruno, des fois j’avoue que je suis con de pouvoir penser des choses comme ça, alors que le monde est gouverné par des Saints.
Bruno : Là, Mamie, vous me faite douter.
La Bajon : Et encore toi, Bruno, tu n’es pas trop con, t’as fait un métier que t’aimes bien. C’est le métier qui ne t’aime pas ! C’est aux auditeurs qui sont en direction du bureau que je m’adresse : Si l’humanité doit disparaître demain, est-ce qu’on a envie de passer le dernier jour de notre vie à bosser enfermé dans une tour pour des multinationales responsables de cette disparition. Allez, bonne fin du monde à tous bande cons."