Prédestiné au baseball, il a finalement choisi le cinéma
Fils d'un producteur de disques de jazz et neveu du musicien et
auteur-compositeur Milt Gabler, Billy
Crystal a grandi à Long Beach, New York dans un environnement
empreint de musique.
Fou de baseball, il quitte le lycée de Long Beach où il a obtenu son
bac pour l'université Marshall de Huntington, en Virginie pour devenir
un as de ce sport. Mais il n'a jamais eu l'occasion de pratiquer sa
discipline favorite au sein de cet établissement, parce que le
programme a été suspendu à l'époque et qu'il n'y est jamais retourné
après la première année.
En effet, le futur acteur a préféré rester auprès de sa dulcinée à New
York et fréquenter la New York University où il fait ses études de
cinéma sous la direction de Martin Scorsese.
Après avoir joué dans quelques pièces de théâtre sur la scène
new-yorkaise, le jeune acteur s'illustre pour la première fois à
l'écran à travers le personnage de Jodie Dallas dans la série télévisée
« Soap » de 1977.
Suite à cette apparition,Billy Crystal enchaîne au
grand écran en 1978, en jouant aux hommes enceints dans « Rabbit
test » de Joan Rivers.
Après ce premier rôle comique, l'acteur continue à apparaître au cinéma
avec Lodge Turkell de « Animalympics » et Morty de «
Spinal tap », un faux documentaire sur le heavy metal de Rob
Reiner.
« Quand Harry rencontre Sally »
Le véritable coup d'éclat au grand écran vient en 1986 à la sortie du
film policier de Peter Hyams « Deux flics
à Chicago », dans lequel Billy Crystal se
glisse dans la peau de Danny Costanzo. Ce dernier est un policier non
conformiste qui projette de prendre sa retraite avec son co-équipier
Ray Hughes interprété par Gregory Hines, mais qui
se trouve au bord des ennuis au moment où il décide d'ouvrir un bar.
L'année d'après, l'acteur retrouve Rob Reiner dans
« The princess bride » dans lequel il incarne
Miracle Max, le magicien.
En 1989, le même réalisateur offre à Billy Crystal
le rôle de Harry Burns dans l'énorme carton « Quand Harry
rencontre Sally » où il partage la vedette avec Meg
Ryan. Très réussi, l'anti-romantique Harry Burns lui rapporte
le prix du meilleur comédien à la Motion Picture et une nomination aux
Golden Globes.
Plus tard, le film sera adapté en comédie musicale au Royaume-Uni avec
la participation de Alyson Hannigan de « Buffy
» et Luke Perry.
Après ce triomphe phénoménal qui l'a magnifiquement popularisé,
l'acteur se retrouve dans le film de Ron Underwood
« La vie, l'amour... les vaches » de 1991 qu'il
produit également. Très fructueux, le film a rencontré à la fois le
succès commercial et critique avec un Billy Crystal recevant
une autre nomination aux Golden Globes.
Différentes expériences cinématographiques
Après le succès de ces films, Billy Crystal écrit,
réalise et produit le phénoménal « Mr. Saturday Night
» de 1992 dans lequel il endosse un vieux comédien qui se remémorise de
son parcours artistique.
Deux ans plus tard, l’acteur se retrouve dans le fameux documentaire « A
Century of cinema » en compagnie des grandes vedettes du
grand écran. Puis, après avoir incarné Larry dans la réalisation de Woody
Allen « Harry dans tous ses états » de
1997, il produit « Mafia blues » en 1999.
Dans ce film de Harold Ramis où l'acteur donne la
réplique à Robert de Niro , il se glisse dans la
peau de Ben Sobol, le modeste psychiatre obligé de composer avec un
patient mafieux qui risque de le tuer à tout moment.
Après quoi, Billy Crystal fait encore preuve de son
talent de grand scénariste dans « Couple de stars
», la réalisation de Joe Roth.
En 2001, il est à la direction du téléfilm « 61 »
qui lui a valu une nomination aux Emmy Awards dans la catégorie
Meilleur réalisateur. La même année, il prête sa voix à Bob de «
Monstres et Cie ».
2002 voit la réalisation de « Mafia blues 2 – la rechute »
dont il est le producteur exécutif. En 2005 et 2006, on l'entend encore
dans la voix de Calcifer de « Howl's moving castle
» et Mike Car dans « Cars ».