Extraits
"ça s'appelle "un bout d'air", en plusieurs mots. Parce que c'est ces obstacles qu'on a tous rencontrés dans notre vie, dans nos vies, pardon, chacun dans son domaine. Et tous ces obstacles-là qui nous coupent la respiration. Et après , on a ... On a d'autres choses qui arrivent après, qui nous redonnent de l'air. Et c'est ça que j'exprime dans mon livre."
"A un moment donné, dans mon parcours artistique, j'ai eu des coupures d'air. J'ai eu des spectacles qui n'ont pas marché, des films qui n'ont pas donné des entrées que ça devait avoir. Mais voilà, le fait de rebondir à chaque fois, après chaque obstacle, j'ai voulu l'exprimer dans un livre. Et dans ce livre, je parle de ça, quoi..."
"... Mouss Diouf, c'était, voilà, c'est un mec qui a beaucoup beaucoup , dans sa carrière, il a donné de l'air à tout le monde. IL a aidé, voilà, Franck Dubosc, il a aidé plein de gens. Parce qu'il s'occupait d'une salle qui s'appelait "Le Réservoir". Et un jour, il a entendu parlé de moi. Il est venu voir un show-case. Et, à la fin du show-case, il est veni me voir, et il m'a dit : "Ecpoute, moi, j'ai pas beaucoup d'argent. Mais le peu d'argent que j'ai, je le mets sur toi. Donc, si ça marche, on va rigoler. Et si ça marche pas, bon, ben, on va rigoler quand même. Et j'ai trouvé ce discours tellement beau et tellement fraternel , que c'est devenu mon père spirituel !"
En librairie le 3 septembre 2020
Ma vie ressemble à une succession de cycles.
J’ai le souffle coupé, puis l’air revient avant de se couper encore…
Au travers d’un récit sincère et cash, Booder nous raconte sans détour son parcours semé de respirations et d’apnée depuis sa naissance.
Une façon d’aborder la vie, d’apprécier les rencontres, de comprendre les sacrifices, de savourer les succès et d’appréhender tous les genres de virage personnels ou artistiques que nous réserve la vie.
Comme une bonne étoile que l’on suit : sans a priori et en toute confiance.
Confiance dans le partage, le vivre ensemble, l’humour... et la scène !
EXTRAITS
Août 1978. À la seconde où je viens au monde, le médecin du village au Maroc, qui est aussi mécanicien/véto, voit que je manque
d’air, mes poumons sont bien trop petits. (...) Il explique à ma famille que probablement d’ici octobre, je ne serai plus là. Je ne survivrai pas.
De toute façon, je ne ferai pas de grandes études. J’ai la conviction que pour réussir en France, il faut plusieurs clefs et qu’à un moment donné, je tomberai sur la bonne porte. Vu que je ne serai jamais footballeur, je me dis que je pourrais transmettre le goût du foot aux petits de mon quartier.
Je continue de faire de l’improvisation, c’est mon seul exutoire. Ça me permet de me lâcher, de ne pas penser à ce qui ne va pas dans ma vie. (...) Sur scène, je vis, je respire à pleins poumons. (...) Je ressens de l’amour à mon égard. Le public fait abstraction de mon physique, de mon origine, de mes habits, de mon langage
Je sens dans les yeux de Mouss Diouf qu’il me dit : « Si on gagne, on rit… Si on perd… Et bien on rit aussi ». C’est tout ce qui me plait. C’est tout ce qu’il me faut.
Humoriste, comédien, il est sur tous les plateaux de télévision.
Il est surtout un homme qui a eu plusieurs vies dans sa vie.