De la pièce « Vermeil comme le sang » au film « Les babas cool »
Membre de la fameuse troupe du Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier et compagnie, Claire Magnin débute sa carrière de comédienne et d'actrice dans le théâtre.
D'ailleurs, c'est à travers la pièce « Vermeil comme le sang » de 1973 qu'elle fait sa première grande apparition scénique. Six ans plus tard, on la voit dans les anecdotes provinciales « Vingt minutes avec un ange » au Festival d'Avignon puis dans la pièce « La rencontre de G. Pompidou et Mao » et dans « Zina ».
En 1980, la comédienne fait ses premiers pas à l'écran à travers le film Pierre Richard « C'est pas moi, c'est lui » où elle se glisse dans la peau d'une attachée de presse.
L'année d'après, elle se transforme en passionnée d'astrologie dans le fameux film « Les babas cool » ou « Quand tu seras débloqué, fais-moi signe ! », un succès partagé avec ses amis du Splendid.
Actrice du grand écran et de la télévision
Enchaînant les rôles, Claire Magnin incarne la méchante reine dans le film de Blanche-Neige « Elle voit des nains partout ! » de 1982 avant de faire un autre gros tabac avec les Splendid dans « Le Père-Noël est une ordure ».
Deux ans plus tard, on la retrouve dans « Pinot simple flic » avant de la voir incarner une femme savante dans le film à sketches « Tranches de vie ».
En 1986, l'actrice apparaît dans deux films « La gitane », et « Le bonheur a encore frappé » où elle joue aux professeurs. L'année d'après, parallèlement au film « Promis... juré! », Claire Magnin s'illustre également dans l'épisode intitulé « Le jour de gloire n'est pas près d'arriver » de la série télévisée « Marie Pervenche », incarnant Marguerite.
Poursuivant au petit écran, la vedette campe le rôle de Solange dans l'épisode « Ne vous fâchez pas, Imogène » de la fameuse série « Imogène » en 1989.
Deux ans après, elle revient au grand écran à travers un petit rôle dans le film « Rue Saint-Sulpice ».
« Les visiteurs », le goût du succès
1993 voit la sortie de deux films, l'humoristique « Une journée chez ma mère » dans lequel Claire Magnin se met dans la peau de Michèle et le phénoménal « Les visiteurs » où elle interprète la vieille rajeunie.
Gros carton du box-office, « Les visiteurs » est couronné d'une série de nominations aux Césars et donne à l'actrice et ses co-vedettes l'occasion de goûter au grand succès.
Après cet exploit au cinéma, l'actrice retourne à la télévision en jouant aux directrices d'école dans « La guerre des poux » de 1996 succédé par « Dossier: disparus » de 1998 où elle devient Madeleine la concierge.
Puis après une apparition dans la série « Navarro » en tant qu'employée de l'agence immobilière et dans le film « Les dessous » en 2001, la comédienne retourne sur les planches.
Ainsi en 2003, elle s'illustre au Théâtre Antoine et au CADO Orléans dans la pièce « À chacun sa vérité » avant d'y revenir en 2006 avec « L'importance d'être constant ».
