Les débuts
C’est dans une localité du New Jersey appelée
Neptune que l’enfant Daniel Michael DeVito Jr choisit de naître. Il
vient illuminer le foyer du couple Julia et Daniel M. DeVito Sr, le 17
novembre 1944.
D’origine italienne, ses parents l’élèvent dans
la pure tradition catholique, l’inscrivant dans des écoles privées. Il
fait ses premières classes à Asbury, avant de rejoindre le Notre-Dame
du Mont Carmel pour ses années lycée.
Danny DeVito sort
diplômé de l’Oratory Prep School en 1962, sachant d’emblée comment il
voulait poursuivre son chemin. En 1963, il est inscrit au New York
Academy of Dramatic Arts, après s’être essayé à la cosmétologie, au
salon de beauté de sa sœur.
De là naîtra une passion que Danny DeVito prend plutôt au sérieux, tout comme la future carrière d’acteur qu’il souhaite faire, inspiré notamment par un certain Michael Douglas. Un petit rôle de voyou, offert en1968 dans un film intitulé « Dreams of glass », constitue la mise en bouche du métier d’acteur pour Danny DeVito.
Plutôt déçu, il décide de s’intéresser aux planches et y fait ses débuts dans « The man with the flower in his mouth
» en 1969. Il y campera d’autres rôles avant de se voir offrir
l’opportunité de sa vie en 1975. Il est pressenti pour jouer l’un des
personnages dans l’adaptation de « Vol au-dessus d’un nid de coucou », de Milos Forman.
De « Taxi » à « Batman returns »
Malgré le très bon accueil critique et public du film de Milos Forman, d’ailleurs devenu culte, Danny DeVito peine à profiter de ses retombées. Il continue de recevoir des propositions mais pour des seconds rôles peu remarqués.
C’est à la télévision que le personnage tient sa revanche dans « Taxi
» programmé sur ABC à partir de 1978 et tenant la route pendant cinq
bonnes années. La manière authentique dont il campe Louie De Palma lui
vaudra une très bonne reconnaissance critique, attirant un Emmy.
Dans les années 80, Danny DeVito reste très présent à l’écran. Il apparaît dans « Terms of endearment » en 1983, avant de camper un des personnages du film de Sam Stone « Ruthless people » trois ans après. Il est alors nominé pour le Golden Globe du meilleur acteur dans la catégorie comédie.
Il bascule derrière l’objectif en 1987 pour signer son premier film « Balance maman hors du train », expérience qu’il ré-édite deux ans après dans « La guerre des Rose » où il fait tourner Kathleen Turner et Michael Douglas.
Les années 90 marquent un tournant dans le parcours de Danny DeVito, acteur, lorsque Tim Burton lui propose de camper le légendaire Oswald Cobblepot dit Le Pingouin dans « Batman returns ». En tant que réalisateur, Danny DeVito signe un titre dans un registre assez inattendu mais porteur puisque « Hoffa » lui attire au moins deux récompenses, dont une de la Political Film Society, en 1993.
Danny DeVito, producteur
Une chose est sûre, Danny DeVito
ne s’est pas embarqué dans l’aventure du cinéma par hasard. Il nourrit
envers le septième art un véritable engagement. Ce qui explique sans
doute l’intérêt qu’il porte à la production.
Il lance Jersey Films avec la complicité de sa femme Rhea Perlman et supporte des titres de genres divers. Nombre de projets signés Gary Gray, Milos Forman ou Steven Soderbergh ont été mis sur les rails grâce à sa contribution marquante.
Danny DeVito collaborera même avec Quentin Tarantino sur son « Pulp fiction » de 1994, en tant que producteur exécutif. Il produit de même « Generation 90 » de Ben Stiller, ou encore « How high » de Jesse Dylan, en 2001. Désormais sexagénaire et père de trois grands enfants, Danny DeVito maintient sa présence sur tous les fronts, apparaissant en 2010 dans « C’était à Rome ».