Extraits :
… “j’ai entendu un journaliste poser la question sur un plateau, « est-ce que les Français auraient le courage des Ukrainiens ? Je pense que non ». Et j’ai trouvé ça hyper vexant, genre “on est une nation de gros fragiles” ? Alors qu’en nous regardant là, ce matin, je trouve que... bon oui : je me dis, c’est pas gagné. Non probablement, les Français à la cantine militaire, on serait : “vous avez du quinoa? Non ? un menu vegane ? Non plus ? Pas de sans gluten, j’imagine...Eh ben, elle va être longue, cette guerre…”
“... les Ukrainiens, c’est comme les animaux de compagnie : faut bien réfléchir avant d’adopter…” Non parce qu’on a les premiers cas de des gens qui veulent rendre leurs réfugiés ! « Oui, Mikail et Oksana laissent des traces partout, en plus ils arrêtent pas d’aboyer... Ah c’est leur langue ? D’accord... Nan mais en plus ils veulent pas de leur pâtée, pourtant on avait mis du quinoa... »
“... on file de l’argent à nos ennemis, en plein conflit. C’est comme si pendant une baston je m’arrêtais et je faisais « attends attends gros... T’as reçu mon Lydia ? OK, on reprend azy mets moi une patate ». Ne me regardez pas comme ça ça m’arrive de me battre : je perds, mais je me bats…”