Une jeunesse brillante
L'étoi le de Gérard Rinaldi
apparaît dans le ciel le 17 février 1943, apparemment bien déterminée à
briller de toutes ses forces. En 1958, le personnage entre en contact
avec la musique par le plus gran d de s hasards.
Une vieille
clarinette découverte dans une malle le pousse à la découverte des
mélodies. Ces dernières deviendront sa passion. Curieux comme tous les
brillants élèves, il s'intéresse à tout et se retrouve, après quelques
temps, capab le de jouer de deux instruments, de sa propre initiative.
Bonnes notes et notes de musique s'entremêlent alors gaiement pour
tisser le quotidien de ce lycéen appelé à devenir une grande figure.
L'hiver 1963 le met sur la route de Jean Sarrus, qui deviendra un ami fidèle. Gérard Rinaldi préférera la compagnie de ce dernier et la vie de bohème avec Les Problèmes, à une carrière dans l'aviation ou les lettres.
Des Charlots à la consécration personnelle
Faisant un petit bout de chemin seul, durant l'année 1964, Gérard Rinaldi se retrouvera aux côtés d'un certain Dick Rivers. Mais l'atmosphère bon enfant de la bande lui fera vite défaut et c'est à côté de ses compères qu'il va retrouver la scène.
Leur musique marquera notamment un certain Antoine, qui leur doit le dé but de sa popularité. Gérard Rinaldi signera avec ses comparses près de 300 chansons, dont « Sois érotique » en 1970. C'est encore avec la joyeuse bande, désormais connue sous le nom des Charlots, qu'il inaugure sa présence au cinéma.
Jusqu'en 1984, il apparaîtra dans la série de comédies qui les rend célèbres de « La grande java » à « Charlots connection », en passant par « Les quatre Charlots mousquetaires ». Deux ans plus tard, Gérard Rinaldi fera résolument cavalier seul et son talent n'en apparaît que plus magnifié.
Gérard Rinaldi : un artiste accompli
Il inaugure son épopée personnelle avec « Descente aux enfers », où son jeu ne manque pas d'accrocher. Jean-Loup Dabadie le sollicitera et voilà l'artiste donnant le meilleur de lui sur les planches, en 1987.
La vie de Gérard Rinaldi se partage alors désormais entre divers fronts de la représentation. De « La puce à l'oreille
», sur les scènes de la Michodière en 1992, à ses apparitions multiples
sur petit écran, l'acteur affiche une maîtrise du jeu qui ne finit pas
de plaire. Et sa présence requise sur le tournage de ses téléfilms ne
l'empêche pas de donner un peu du sien, pour le plaisir des petits et
grands enfants.
Sa voix fait découvrir la science du Choixpeau Magique aux fans francophones de la saga « Harry Potter », quand elle ne joue pas les « Dingo ». Ce grand passionné a encore doublé de grands acteurs tels que John Malkovich, Dustin Hoffman ou Tommy Lee Jones.