Jean Dujardin naît le 19 juin 1972 à Rueil-Malmaison. Son bac en poche, le jeune homme devient miroitier et serrurier. Lors de son service militaire, son talent de comique se révèle et l'armée devient pour lui une belle source d'inspiration.
La clé du succès
A son retour, il s'illustre dans les bars et théâtres parisiens, où il y rencontre les membres de son futur groupe, La bande du Carré Blanc, Bruno Salomone , Eric Collado, Eric Massot et Emmanuel Joucla. Ensemble, ils s'élaborent plusieurs spectacles ainsi qu'une chanson humoristique modestement intitulée « Nous C Nous ».
Entre 1997et 1998, Jean Dujardin fait sensation dans la catégorie comique de l'émission « Graine de stars ». Mais c'est à partir de 1999, grâce à son rôle de Loulou dans la mini-série « Un gars, une fille » diffusée sur France 2 qu'il rencontre son premier grand succès populaire.
Avec Alexandra Lamy , ils incarnent un couple qui affronte les problèmes du quotidien. Sa compagne à l'écran devient par la suite sa femme à la ville. Après quatre ans dans la peau de Loulou, Jean Dujardin décroche ses premiers rôles sur grand écran.
Après une brève apparition dans « A l'abri des regards indiscrets » (2002) et une prestation de vendeur dans « Ah ! Si j'étais riche », il se voit confier des rôles beaucoup plus importants notamment celui d'un homme idéal dans « Toutes les filles sont folles ».
De « Brice de Nice » à « Lucky Luke »
Jean Dujardin gagne rapidement ses galons d'acteur reconnu, notamment avec les succès de « Mariages ! » de Valérie Guignabodet en 2004 et surtout de « Brice de Nice » de James Huth en 2005. Ce personnage fétiche de surfeur/casseur, créé dix ans plus tôt sur scène, devient culte.
Devenu une star, Jean Dujardin prête ses traits à l'agent « OSS 117, le Caire nid d'espions » de Michel Hazanavicius . Sa prestation lui vaut une nomination au César du Meilleur acteur en 2007.
Il intervient ensuite dans le sombre « Contre-enquête » de Franck Mancuso. Avec « 99 francs », le comédien devient Octave, le publicitaire décalé créé par Frédéric Beigbeder et adapté au cinéma par Jan Kounen.
En 2008, il revient dans un nouveau volet des aventures de l'agent secret « OSS 117 : Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius, et incarne en 2009 le célèbre « Lucky Luke » pour James Huth.
En 2009, il est également aux côtés de Jean-Paul Belmondo, qu'il admire, dans « Un homme et son chien ». En 2010, Jean Dujardin joue un écrivain alcoolique sous la direction de Bertrand Blier dans « Le bruit des glaçons ». La même année, il tient un rôle très court mais central dans le film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs ».
L'aventure hollywoodienne
En 2011, il partage l'affiche avec Bérénice Béjo dans « The Artist », sa troisième collaboration avec Michel Hazanavicius. Produit par Thomas Langman, le film rend hommage aux films muets des années 1920.
Jean Dujardin décroche le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes. Puis les nominations et les récompenses s'enchaînent. Début 2012, il reçoit l'Oscar du Meilleur acteur, qui lui ouvre les portes d'Hollywood.
Il enchaîne les participations dans les plus grands shows américains : Jimmy Fallon, Jay Leno et le mythique « Saturday Night Life », où il joue un sketch. Au total, son interprétation de George Valentin lui vaut quatorze récompenses internationales.
En plein rêve américain, Jean Dujardin n'en oublie pas pour autant la France. En 2012, il partage l'affiche avec Gilles Lellouche dans le film « Les infidèles », que les deux comédiens ont co-réalisé, co-scénarisé et co-produit.
La même année, il tourne dans le nouveau film d'Éric Rochant intitulé « Möbius » aux côtés de Cécile de France et Tim Roth.
Pendant l'été 2012, il décroche un rôle dans « The Wolf of Wall Street », le prochain film de Martin Scorcese avec Leonardo DiCaprio .