Complicité de longue date avec les frères Zucker
La carrière de Jim Abrahams, né le 10 mai 1944, ne saurait être évoquée sans citer les noms de David et Jerry Zucker. C'est avec ces frères de sang et complices de scènes que le personnage se lance dans l'univers artistique.
Ils
commencent leur collaboration dans le montage pour les besoins des
planches. Ce n'est que par la suite que les joyeux compères, qui
forment le trio ZAZ, se lancent dans le septième art.
À l'instar de ses deux compagnons, Jim Abrahams
se fait tour à tour acteur, scénariste ou réalisateur, selon les
besoins du moment. Il signe avec le trio le premier succès marquant de
sa carrière, en 1977, via « Hamburger film sandwich ».
Des premiers encouragements à la popularité grandissante
Jim Abrahams
trouve, avec ses complices, un accueil plutôt favorable à la sortie de
son premier opus. Il contribue à ce film à sketches en tant que
scénariste, mais campe aussi de nombreux rôles pour les besoins de la
distribution.
En 1980, se spécialisant désormais dans la parodie, il sort « Y a-t-il un pilote dans l'avion? » où son talent est sollicité à tous les fronts. Détournant de nombreuses scènes empruntées à des séries comme « Airport » ou encore à des films tel « À l'heure zéro » qui date de 1957, ce film apporte à Jim Abrahams les honneurs d'un WGA Award, en 1981. Une récompense destinée aux meilleurs scénarios.
De l'humour encore et toujours
Le CV de Jim Abrahams s'allonge au fil des années, le personnage a trouvé en ZAZ
un tremplin de choix pour cultiver son style d'humour. Le trio ré-édite
le mordant de leurs débuts dans des titres aussi divers que « Y a-t-il quelqu'un pour tuer ma femme » en 1986 ou « Top secret! », deux ans plus tôt.
Entre-temps, Jim Abrahams prend le parti de poursuivre seul la route et se démarque par la série des deux « Hot shots! », datant respectivement de 1991 et 1993. Pour le besoin de cette première aventure en solo, le réalisateur s'est inspiré de « L'étoffe des héros » de Philip Kaufman.
Il remet ça en 1998 dans « Le prince de Sicile », une version plus légère de « Le parrain », où il fait tourner entre autres, Olympia Dukakis et l'incontournable Lloyd Bridges. Les « Scary movie » 4 et 5 bénéficie du style de scénario de Jim Abrahams, en 2006 et 2008.