Cette chanson est dédiée à tous les gens qui pensait avoir un ami, qui un jour s’est avéré pas être un ami, à cause de quelque chose qu’il a fait, qui fait que c’est plus un ami, à cause d’une amitié qui s’arrête, comme une flamme qui s’éteint, une flamme de barbecue.
Dimanche matin, le printemps revient
Le téléphone sonne « chérie c’est Sébastien »
Maman me dit « Y viennent manger à midi avec ta sœur, y fait beau, c’est l’occasion de sortir le Webeur. »
Trois minutes après c’est moi que le beauf appelle, salut ma gueule ça va ? Je m’occupe de la viande je suis chez LIDL.
Le sol se dérobe, mon sang se glace, tout va très vite dans ma tête, on va bouffer de la barbac en barquette.
A base de saucisse inconnue, encore un cochon mort pour rien.
Comme un devin Je vois un lendemain au transit incertain.
Entendre dans la même phrase « bien fines » et « entrecôte »
On se dit toujours, que ça n’arrive qu’aux autres.
Les voilà qui débarquent, chipo super pack de grillades exotique,
Des entrecôtes épaisse comme des semelles orthopédiques.
Y me dit « je m’occupe de la cuisson j’ai une technique, moi les saucisses je les piques », instant tragique :
il a percé les saucisses,
mais qu’est ce qui fait ce con, il a percé les saucisses.
Non mais qui fait ça, il a percé pas les saucisses.
Et les flammes sont apparues, il a percé les saucisses.