EXTRAITS
Bruno : Bonjour Karine.
Karine : Bonjour Bruno ! (PORTABLE) Ah ma belle-mère : “allo belle maman ? Crève !” Voilà une petite seconde j’envoie un dernier texto à mon conseiller financier, un seul “r” à cuire le cul ? Voilà envoyé. Oui j’applique moi aussi la méthode présidentielle d’apaisement et franchement ça marche. J’écouterais bien du Wagner ! Pas vous ? Moi ça m’a fait du bien ce discours présidentiel, depuis lundi je me sens vraiment APAISÉE !
Bruno : Oui, sans doute comme les millions de téléspectateurs qui lundi ont assisté à l’allocution d’Emmanuel Macron après la promulgation de la très contestée réforme des retraites.
Karine : Oui ils étaient 15 millions selon la Police, 800 000 selon LF1 et moins 2 selon la CGT, oui 2 syndicalistes auraient pris feu en l’écoutant, ben 3 mois à 49,3, à tenir les stands de merguez en buvant du ricard, l’autre il a dit “mes chers concitoyens” : combustion spontanée. Bon voyons le verre à moitié plein ça fait quand même 50 millions de français qui s’en cognent quand il parle. Ben 15 minutes de mépris c’est long, encore si c’était du Godard on pourrait se rabattre sur les fesses de Bardot, mais là 15 minutes d’autofellation dans un décors de porno low cost. Boring. Non puis faut lui dire de faire plus court la prochaine fois, en moyenne 1 minute 30 ça suffit pour trouver la télécommande et changer de chaîne, donc te casse pas, Manu ! Là, à 2 minutes 05, tu pouvais te finir tout seul devant ton miroir.
Bruno : Le président qui continue d’aller au contact des français au risque d’être chahuté à chacune de ses visites.
Karine : En guise de répercussions, les français ont choisi les percussions ! “Ils tapent sur des casseroles et ça leur va bien”. Vu sa popularité en net déclin, lui qui adore les bains de foule, ben il devra désormais se contenter d’un pédiluve de foule. On va manquer de figurants pour lui serrer la main. Il aura réussi un truc au moins : c’est à unire les français… mais contre lui !
Bruno : Le président qui a rétorqué “ce n’est pas avec des casseroles qu’on fera avancer la France”.
Karine : Et il sait de quoi il parle, d’ailleurs si les français sont à court de casseroles, on peut toujours aller se servir du côté de l’Elysée avec toutes celles que nos ministres se traînent au cul, on a de quoi monter plusieurs fanfares ! Et si on cherche un chef d’orchestre y’a “plat à gratin”, pardon Darmanin qui sait très bien manier la braguette, la baguette.
Bruno : Gérald Darmanin qui aurait lâché je cite : « les Français nous en veulent pour les retraites, mais ils l’ont avalé ».
Karine : Du coup on a tous droit à un appartement non ?! Darmanin avalé.
Bruno : Non malheureusement.
Karine : Alors dans ce cas à nos casseroles citoyens, et si vous n’en avez pas, n’oubliez jamais que l’oignon fait la sauce ! “Allons enfin de la batterie, les égouttoirs sont arrivés !