EXTRAITS
La Bajon : Kikou tout le monde, je viens découvrir qu’ici, j’étais payée à la minute. Alors pour que ma chronique elle dure plus longtemps, j’ai découvert qu’il existait des mots de plus de cinq lettres. Vous saviez qu’il existe un endroit où il y a plein de boites, et quand tu les ouvres ces boites, il y a des feuilles dedans. Bruno : Oui cet endroit ça s’appelle « une bibliothèque », et ces boites ce sont des livres.
La Bajon : Bah moi, comme on me dit souvent que j’ai un QI d’huitre, alors comme les huitres, j’ai décidé de me culturer.
Bruno : Cultiver.
La Bajon : Peut importe, et heureusement que je savais lire les commentaires de mes followers sinon j’aurai jamais pu lire tous cse livres. Le premier jour, j’en ai lu 3 d’un coup, et après la bibliothécaire elle m’a dit : C’est bien Cynthia, mais il faut les ouvrir.
Bruno : Et alors qu’est ce que vous avez lu ?
La Bajon : Bah, j’ai lu un livre qui est super vieux, c’est le premier livre de tous les temps avant même que les humains apparaissent.
Bruno : La Bible ?
La Bajon : Non, le dico. Parce que j’ai toujours entendu qu’avant les êtres humains il y avait les dicosaures.
Bruno : Les dinosaures. Et vous êtes sûr que vous l’avez lu le dictionnaire ?
La Bajon : Bien sûr ! et je peux même te spoiler la fin si tu veux. Du coup hier soir avec Brian, j’ai pu lui dire qu’après une demi- heure j’avais mal aux Zygomatiques. Du coup, après on a joué au Scrabble et je l’ai battu à plat de couture, parce que quand j’ai posé les lettres sur le plateau, lui il a pris un E et il a mangé un Z et un R en disant Echec et Matt Damon. Bruno : Forcément, vous n’avez plus le même niveau maintenant.
La Bajon : Oui, du coup je l’ai quitté pour ne pas qu’il me vole mon intelligence, maintenant je vais partir à l’étranger, parce que j’ai lui qu’en France il y avait la fuite des cerveaux.
Bruno : Et vous allez où ?
La Bajon : Hein quoi ? Qu’est ce que vous dites Bruno ? Désolée, je ne vous entends pas bien, parce que pour éviter la fuite des cerveaux j’ai mis des bouchons d’oreilles.
Bruno : Maintenant ça doit vous changer d’avoir tout ce savoir ?
La Bajon : Oui, même que mon cerveau, maintenant il est tellement gros qu’il a déformé mon visage, parce que ce matin quand j’ai dit des trucs intelligents à ma mère elle m’a dit qu’elle ne m’avait pas reconnue. C’est là que je me dit que ce qui peut changer la face du monde : c’est le savoir. Aïe, j’ai trop réfléchi, je viens de me luxer un lobe.