Bruno : On ne sait pas si elle a traversé les siècles, ou si ce sont les siècles qu’ils l’ont traversée : Mamie Bajon
La Bajon : Ce soir on vous met… Ce soir on vous met le feu…
Bruno : Wahou mamie vous allez à un concert ?
La Bajon : Non, je vais en manif. Quelle ambiance ! Je me souviens, même les bosch ils n’avaient pas osé mettre le feu à Paris, cette bande de fiottes !
Bruno : Heureusement, c’est le général Dietrich Von Choltitz, qui désobéit à Hitler qui voulait faire sauter Paris.
La Bajon : Bon il est temps que je rétablisse la vérité. Quand Dodolf à appelé, oui c’est un intime, mais ça, c’est une autre histoire. Bref, le téléphone sonne, j’étais sous le bureau de ce général. Et sans faire exprès j’avais débranché le bordel qui reliait aux explosifs. La tour Eiffel Bruno c’est comme ta bite, si elle est encore debout, c’est grâce à moi.
Bruno : Vous avez sauvé Paris mamie.
La Bajon : Et ce n’est pas tout ! Je vous ai raconté la crise des missiles à Cuba ? Khrouchtchev qui appelle. KhrouKhrou que je connaissais aussi, d’ailleurs je me suis toujours demandé si c’est parce qu’on était en guerre froide qu’elle était petite ? Bref, le téléphone sonne, j’étais sous le bureau de Fidel Castro. Et sans faire exprès j’avais débranché le bordel qui reliait aux missiles. Si l’Amérique est encore debout c’est grâce à moi.
Bruno : Vous avez beaucoup d’anecdotes comme ça ?
La Bajon : Bon, je vais pas toutes vous les raconter, mais disons que sans moi l’Iran aurait la bombe, et la Corée du Nord aurait réussi un tire de missile correctement. Avec le temps je me dit : il faut qu’un jour je réussisse à me glisser sous un bureau sans débrancher un truc.
Bruno : Enfin là mamie, votre maladresse à sauvé le monde plusieurs fois, et pas une médaille pas une récompense…
La Bajon : Si je devais avoir une légion d’honneur, et ce jour là disons que c’est aussi grâce à moi que Chirac n’a pas attaqué l’Irak.
Bruno : Oui ce jour là, vous étiez sous le bureau le téléphone qui sonne…
La Bajon : Non, je n’ai pas eu le temps d’aller sous le bureau que Chirac il avait déjà fini. Ce jour là, il n’y a pas que le pétrole qui a coulé à flot.
Bruno : Mais alors là, par rapport à la situation géo politique du monde, et l’état de la France, on peut encore compter sur vous pour sauver le monde ?
La Bajon : J’aimerais bien, mais j’ai plus ma place sous les bureaux. Sous celui de Poutine, il y a déjà le président Chinois. Sous celui de Macron, il y a déjà tout le patronnât du CAC 40 et sous celui de Biden… il n’y a personne, mais vu l’état du mec, si je veux voir la même chose, j’ai qu’à me baisser sous une table de la cafète à l’EHPAD. Et puis je crois qu’à force d’aller sous tout ces bureaux j’ai du débrancher un paquet de trucs, parce qu’il n’y en a plus un seul qui arrive à communiquer entre eux. Allez, bonne fin du monde à tous bande de cons !