La Bajon : Sois tranquille Bruno, là, je suis contente, il y a mon fils qui m’a appelée pour me souhaiter bonne fête.
Bruno : Ah, pour la fête des mères
La Bajon : Non non, pour la fête des pères, parce qu’à la maison, c’est moi qui portait les couilles.
Bruno : Mais vous étiez quand même contente qu’il vous appelle?
La Bajon : Non. Je lui ai dit : « Pourquoi tu m’appelles ? Tu ferais mieux d’envoyer de l’argent. » Moi, le 25 décembre je ne l’appelais pas pour lui souhaiter un joyeux Noël, j’étais obligé de lui faire un cadeau, sinon il chialait toute la journée.
"D’ailleurs, je me demandais : Vous faites partie des grands-mères qui font de chèques pour leurs petits enfants à Noël ?"
Bruno : D’ailleurs, je me demandais : Vous faites partie des grands-mères qui font de chèques pour leurs petits enfants à Noël ?
La Bajon : Oui, ça me permet de blanchir du pognon.
Bruno : Mais c’est ignoble !
La Bajon : Ça c’est parce qu’ils ont grandi, quand ils étaient petits, je les emmenais avec moi en vacances
Bruno : Aaaaaah, ça c’est beau !
La Bajon : Oui ça me permettait de faire passer de la drogue. Ma petite fille, c’est le week-end dernier que j’ai découvert son prénom. Pauline qu’elle s’appelle. Parce que moi, j’ai l’ai toujours appelée : « La Mule » Elle était toute mignonne cette gamine, Pablo l’aimait beaucoup
Bruno : Attendez, Pablo…? Pablo Escobar ?
La Bajon : Oui, le petit dealer que je l’appelais. Parce que je vendais 10 fois plus que lui !
Vidéo : vidéo La Bajon la drôle de minute 15 juin 2023
Bruno : Vous vendiez de la drogue en Colombie avec Pablo Escobar ? Rassurez-moi, tout ça c’est fini ?
La Bajon : Oui, la Colombie c’est fini, maintenant j’en vends au Mexique, j’ai monté un petit groupe : le cartel. Vous connaissez peut être? Là bas on m’appelle. « Mamie Montana »
Bruno : Mais ça veut dire que vous étiez dans la mafia mamie?
La Bajon : Pourquoi tu parles passé ? Je me demande même si je n’étais pas plutôt dans la sidérurgie, parce que j’en fait dessouder du monde ! Eux, ils ne suivaient pas niveau drogue, des amateurs, la seule fois que je me suis amusée avec eux : c’est quand je leur ai appris à distiller de l’alcool quand il y a eu la prohibition. Ça le faisait bien marrer le petit Capone ! Je lui ai tout appris, « Mamie Traillette » qui m’appelait, parce que je peux vous dire qu’on en a tiré des coups ensembles
Bruno : Je ne savais pas que vous aviez autant influencé l’histoire, en faite vous auriez même pu diriger un pays ?
La Bajon : Non, toute ma vie j’ai préféré rester honnête.