La Bajon : Ça va j’ai déjà rompu avec mon mec la dernière fois que le général il m’a dit ça, alors j’ai plus rien à rompre maintenant. Du coup, y avait personne pour me consoler, quand j’ai appris que Prigogine, notre chef de Wagner, il était mort.
Bruno : Vous faites partie des mercenaires de Wagner, mais je croyais que vous étiez dans l’armée française ?
La Bajon : Oui, je suis un agent double. Ha merde je l’ai dit. Je fais comme tous les vendeurs d’armes, je joue dans tous les camps.
D’ailleurs c’est ça qui a créé un petit quiproquo au début de l’été.
Bruno : Quoi la mutinerie qui a lieu c’était à cause de vous ?
La Bajon : Affirmatif, déjà à la base, quand on m’a donné rdv pour mon premier jour chez Wagner, je suis à allé à Fnac rayon musique classique, petit malentendu. Ensuite, concernant l’intervention en Ukraine, je suis chargée de la cartographie, déjà à la base je pensais que la cartographie, c’était l’art de la belle écriture
Bruno : non ça c’est la calligraphie.
La Bajon : Maintenant je sais. Pour revenir à l’avancée des troupes sur la carte, là je viens de m’apercevoir que je tenais la carte dans le mauvais sens. c’est pour ça qu’a la place d’une invasion, c’est une désinvasion de l’Ukraine.
Bruno : Vous voulez dire que depuis un an et demi, si les troupes n’avancent pas c’est parce que vous teniez la carte dans le mauvais sens ?
La Bajon : Affirmatif. Et c’est pas tout. Pour revenir à la mutinerie. Suite à ma petite erreur de carte. On m’a mis chargée de la communication avec le Kremlin, du coup retour à Paris. Avant qu’on me dise que le Kremlin c’est à Moscou. Rien à voir avec la station de métro Kremlin Bicêtre.
Bruno : Oui.
La Bajon : Maintenant je sais. Donc, le chef il m’avait donné une enveloppe pour Poutine. Petit quiproquo, je me trompe de poche et je lui donne la lettre de rupture que j’avais écrite à mon ex dont je vous parlais tout à l’heure. Faut dire que mon ex je lui en voulais pour pas mal de trucs. Bref, je retourne au front, la réponse avait été plus rapide que moi. Du coup on me change de poste, et pendant que j’étais entrain de jeter des bistouris sur l’ennemi, mon chef me dit : C’est pas ça une frappe chirurgicale…
Bruno : Décidément…
La Bajon : Maintenant je sais. Du coup la semaine dernière on me donne une avion télécommandé, sachez que quand on vous demande de mettre votre téléphone en mode avion, c’est pas pour rien. Mon petit avion il est allé faire la bise à un plus gros.
Bruno : Vous voulez dire que tout les suppositions qu’on a faites sur le crash d’avion de Prigogine, c’était vous ?
La Bajon : Et vous trouvez ça drone ? Humour de Militaire. Maintenant je sais Bref, toutes les questions que les médias se sont posé sur le crash d’avion. Je comprends pas pourquoi il ne se les sont pas posé concernant le suicide d’Epstein le pédophile, ou Pierre Bérégovoy, l’accident de moto Coluche, ou celui d’hélicoptère de Balavoine… Bref, finalement les médias c’est comme l’armée, si tu veux monter faut pas poser de question. Maintenant vous savez. Allez, permission de réfléchir.