EXTRAITS
La Bajon : Oui Bruno demain c’est la journée de la grognasse, elles veulent qu’on s’occupe de leur droit. Pour l’instant, on s’occupe déjà de supprimer ceux des Français, ceux de la presse, alors ne vous inquiétez pas mesdames, on va s’occuper des vôtres.
Bruno : Heu, je crois que l’idée, c’est d’en rajouter des droits.
La Bajon : Oui, mais on s’en rendu compte que pour toutes les femmes soient égales, c’est plus simple qu’on leur en supprime, pour toutes les mettre au niveau le plus bas. Mais je vous rassure c’est un jeu sympa, par exemple maintenant les femmes, elles auront le droit de jouer comme les Afghanes à Pierres, Feuilles, ciseaux, mais sans les feuilles, ni les ciseaux. Un peu d’humour merde.
Bruno : C’est horrible.
La Bajon : Attendez, il faut savoir ce que vous voulez, en politique, quand on se rend compte qu’on a fait des erreurs, il faut savoir faire marche arrière. Et contrairement à elles, nous on sait le faire sans plier la bagnole. Un peu d’humour merde.
Bruno : Donc vous comptez supprimer le droit de vote des femmes, le droit de conduire, vous ne comptez quand même pas faire marche arrière sur le droit à l’avortement ?
La Bajon : Tout dépendra du sexe du bébé, vous pouvez avoir un petit gars, mais ça arrive aussi de faire des erreurs, alors comme votre femme : vous pourrez la corriger.
Bruno : Si je comprends bien, les femmes ne pourront plus rien faire, plus rien toucher ?
La Bajon : Bien sûr que si, on n’est pas des monstres, elles auront le droit de toucher à la machine à laver et aux balais, et leur mari c’est comme les casseroles : elles auront le droit de les prendre par la…
Bruno : C’est bon, on a compris : l’avenir c’est le passé.
La Bajon : Et alors, est-ce que quelqu’un garde un mauvais souvenir du moyen âge ? Regardez comment tout le monde se bat pour qu’on aide l’Ukraine, si ça dérangeait tant que ça les droits des femmes en Afghanistan, on enverrait de l’aide. Je dis ça, mais si on envoie des laides en Afghanistan… ils ne les verraient même pas sous les Burkas. Un peu d’humour merde.
Bruno : Vous n’avez donc vraiment aucune considération pour les femmes ?
La Bajon : Bah si, la preuve : on leur fait une journée. Il y avait déjà la journée de la lèpre, celle du cancer… Comme quoi, chaque maladie à sa journée. Un peu d’humour merde.
Bruno : Être une femme ce n’est pas une maladie, et on ne peut pas tout faire passer sous couvert de l’humour.
La Bajon : Bien sûr que si, regardez en accordant une journée par an à un problème ça évite de passer les 364 autres à le résoudre. Si ça tenait qu’à moi, je ferais bien « la journée le hypocrisie », mais on la célèbre déjà tous les jours. Allez, bonne fête les grognasses ! Et un petit peu d’humour, merde…