Bruno Roblès reçoit La Bajon, alias "la femme de ménage de l'Elysée"
Bruno : Aujourd’hui on reçoit la femme de ménage de l’Élysée.
La Bajon : Bonjour, merci de donner la parole au petit personnel. Hey, on ne bosse pas pour des cons.
Bruno : Pour être femme de ménage de l’Élysée, vous avez dû faire de sacrées études. Vous avez un bac + 2 ? + 3 ?
La Bajon : Non, moi, j’ai juste un bac + de l’eau. C’est pas les mêmes règles à l’Élysée, un jour, j’ai failli me faire virer parce que j’avais fait mon travail. Ils ne sont pas habitués là bas. Dans le bureau présidentiel, il n’y a bien que le bois qui travaille.
Bruno : Du coup, vous devez connaître tous les secrets du pouvoir, vous avez des anecdotes croustillantes ?
La Bajon : Un jour je suis rentrée dans la salle de bain à monsieur Macron, j’ai vu son kiki, je peux vous dire que Brigitte pour son âge elle a de très bon yeux. Et Sarkozy lui dans sa salle de bain, il y avait plein de petits produits : de la gomina pour plaquer ses cheveux, du dentifrice pour blanchir ses dents, un juge pour blanchir ses affaires. Un jour, je suis tombée sur un préservatif, tout neuf de monsieur Hollande ! Alors, pour montrer qu’à l’Élysée on ne recycle pas que les vieilles idées, je l’ai donné à M. Macron en lui disant : « Vous ferez un ourlet. » Hey, on bosse pas pour des cons !
Bruno : Ça doit être impressionnant de côtoyer les chefs d’États dans leur intimité.
La Bajon : ... tu parles... il n’y a rien d’impressionnant, ils sont payés pour redresser le pays, ils n’arrivent déjà pas à relever la cuvette des toilettes.
Bruno : J’imagine qu’en plus, aucune première dame ne vous a aidé à faire le ménage.
La Bajon : Non, mais je me suis toujours bien entendue avec les Premières dames. Quand je bossais pour M. Sarkozy, je faisais des soirées au coin du feu avec Carla Bruni. J’ai commencé à lui raconter ma vie et j’ai cru la voir verser quelques larmes. En fait, elle était trop près de la cheminée et son botox commençait à fondre… Le courant est très bien passé avec Valérie Trierweiler aussi. Elle m’avait confié qu’elle faisait des rêves prémonitoires. Un matin, elle est venue me voir tout affolée pour me dire qu’elle avait fait un cauchemar. Elle me dit : « J’ai rêvé qu’avec François, on se séparait... » Je lui ai répondu : « D’accord, mais c’était quoi, ton cauchemar ? »
Bruno : Et la dernière, Brigitte, vous l’aimez bien ?
La Bajon : Oui, sauf qu’elle se prend pour Valérie Damidot : elle fait tout refaire à l’Élysée.
C’est un peu comme la politique d’Emmanuel : on commence par l’écouter et on finit dans le décor. Elle a même fait changer la vaisselle. 500 000 euros de vaisselle, vous vous rendez compte ! Une fois, j’ai eu une assiette entre les mains, elle valait 20 000 euros. Maintenant, elle en vaut deux fois 10 000…
Finalement, l’Elysée, ça reflète la France, ceux qui dégueulassent tout, changent tous les cinq ans, mais c’est toujours les mêmes qui nettoient derrière.
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Humour du jour : 5 mai 2022 - sur Rire & Chansons, dans le Morning du Rire, retrouvez l'actulaité vue par La Bajon - A voir en vidéo ou à écouter et réécouter en podcasts.