EXTRAITS
La Bajon : Et je me suis musclée les jambes aussi Bruno, j’ai accompagné notre gouvernement au ski, on était à Méribel, là où les télésièges sont chauffés. Comme quoi le gouvernement n’a pas besoin d’être à Paris dans les manifs des retraites pour avoir chaud au cul.
Bruno : En tout cas ça fait plaisir de revoir autant de monde en station, d’ailleurs j’ai jamais compris pourquoi en 2021 vous aviez fermé les remontés mécaniques mais pas les pistes ?
La Bajon : C’était pour apprendre aux français à remonter la pente par eux même. Vous voyez, on pense à eux. Et puis on leur a fait faire des économies, les vêtements de ski, on les avait déjà obligé à les acheter afin de les porter chez eux, pour faire des économies de chauffages. Et après on ne peut pas dire qu’on ne prend pas soin de nos concitoyens.
Bruno : Si j’ai bien compris, le ski c’est l’endroit où fallait se montrer cet hiver.
La Bajon : Oui, c’est pour ça que toutes nos personnalités politiques y étaient. Même Marine Le Pen et les gens ne savent pas, mais elle adore le ski : Pour une fois qu’elle peut descendre des noirs sans qu’on ne lui dise rien.
Bruno : Je ne savais pas que nos politiques étaient autant fan de ski.
La Bajon : Et même si il y en a qui ont un bon niveau, par exemple, notre président même si il ski bien, il n’est pas assez rapide pour descendre aussi vite la piste que dans les sondages. Et puis si il va au ski c’est aussi pour faire plaisir à Brigitte. Elle adore la neige, ça lui rappelle l’ère glacière.
Bruno : Il y en quand même certains que j’imagine mal au ski, comme monsieur Mélenchon par exemple.
La Bajon : Oui, lui il est toujours en train de gueuler, cette année il a déclenché une avalanche, du coup pour le sauver, il y a chien de montagne qui est venu avec un petit tonneaux autour du cou. Mais comme Jean-Luc il est nerveux, là, dans la précipitation, il s’est trompé de sens. C’est comme ça qu’on a retrouvé monsieur Mélanchon en train de sucer un Saint Bernard.
Bruno : Donc si j’ai bien compris cette année la montagne c’était : « The place to be ? »
La Bajon : Oui, et j’invite tous les Français à venir en montagne plutôt que de gueuler dans la rue, parce qu’à la montagne, là au moins ils ont une chance que leurs cris fassent écho.