La Bajon : Oui Bruno, je reviens du pays des milliardaires qui se baladent en ronds de serviettes : La Qatar. Je comprends que la coupe du monde ça les amuse : taper dans un ballon ça les change de leur femme. Oui, je leur en veux, ils m’ont confisqué ma bière à l’entrée du stade. Je leur ai dit : « Hey les faux culs en turban, l’alcool ça vous dérange pas quand il s’agit de pot de vin. » Du coup ils m’ont remise dans l’avion. Vous vous rendez compte, des arabes qui renvoient des blancs, c’est le monde à l’envers.
Bruno : Qu’est ce que vous êtes allée faire là bas mamie Bajon? je croyais que vous n’aimiez pas le foot.
La Bajon : J’y suis allée pour me taper des joueurs. En équipe de France on m’appelle
Zahia. J’ai tellement pompé de monde au Qatar qu’ils ont donné mon nom à un derrick.
Bruno : Dis donc, vous avez toujours autant de succès avec les hommes ? La Bajon : J’admets qu’aujourd’hui mes seins ressemblent plus à des ballons de foot creuvés. Mais vous les auriez vus avant…
Bruno : C’était des ballons de foot gonflés ?
La Bajon : Non, pas des ballons de foot, parce que tu pouvais mettre les mains.
Bruno : Et pendant que vous étiez là-bas vous en avez profité pour visiter un peu ?
La Bajon : Oui à Doha au Qatar. Je suis allée dans la manifestation des esclaves, ceux qui s’étaient fait confisquer leurs passeports pour construire des stades. Ils étaient là à crier : « Rendez-nous nos papiers, rendez-nous nos papiers !!! » Je leur ai dit : « Je vous les rendrai quand vous aurez fini ma véranda. »
Bruno : Ça veut dire que vous utilisez les même méthodes que les Qatari pour cette coupe du monde controversée.
La Bajon : Ce n’est pas vrai, parce que moi j’ai rien contre les pédés. Ils me font rire les Qatari, ils sont contre l’homosexualité, mais vu le prix qui sont prêts à payer les places pour un match,, j’ai l’impression que ça ne les dérange pas de se faire enfiler. Les mecs ça se la joue prude devant les caméras et ça va se finir à la chèvre dans le désert.
Bruno : Vous y allez un peu fort quand même. J’imagine que le coût énergétique des stades ça vous dérange aussi.
La Bajon : Non, ça c’est le seul truc que je valide. Parce que je te mettrais tout ça en taule moi. Entre la corruption pour l’attribution, l’esclavagisme, les conditions de la femme, la clim dans les stades c’est la seule chance que t’as de les voir passer quelques années au frais.
Bruno : Du coup maintenant vous allez suivre les matchs depuis chez vous ?
La Bajon : Non je vais y retourner pour la finale. Parce que c’est quand même l’image du monde : Des milliardaires qui organisent des rencontres de millionnaires pour les voir taper dans un truc qui s’en prend plein la gueule pendant quatre vingt dix minutes sans toucher un rond, dans ces moments là on a tous l’impression d’être un ballon. Allez bonne coupe du monde à tous bande de cons.