EXTRAITS
La Bajon : Oui Bruno, pour le 11 novembre je suis allée me recueillir sur la tombe du soldat inconnu pour rendre hommage à mes amis victimes de la première guerre mondiale : Hans, Gunter, Heinrich…
Bruno : Non, non…
La Bajon : Bah quoi dans un guerre il y a toujours deux équipes, pourquoi on oublierait les perdants ? Mais je vous l’accorde, les guerres mondiales c’est comme Terminator, le deuxième était mieux.
Bruno : Enfin là mamie ce n’est pas un film.
La Bajon : Quand je regarde les images d’archive des guerres c’est vrai que ça me fait plutôt penser aux trucs d’appart avec Stephane Plazza. L’Alsace-Lorraine, les allemands ils ont fait une première visite et 14, ils ont fait une contre visite en 39, je me dis que dans le prochaine épisode ils vont finir par faire une offre.
Bruno : Je ne vous pensais pas aussi vieille mamie Bajon.
La Bajon : Si je vous donne mon âge je serai obligée de vous butter après. Toujours vaillante, et pourtant je picole et je fume, d’ailleurs je me souviens de ma première clope, c’était en 33 j’étais en vacances à Berlin, pour pas que mes parents me grillent j’ai jeté ma clope n’importe où. Alors je le re-dis : je n’ai pas fait exprès de lui cramer son palais de Reichstag, au petit boche. Je ne pensais pas que ça le ferait élire, de toute façon je ne pouvais le blairer, déjà quelques années plus tôt je lui avais dis que ses tableaux c’était de la merde, je ne pensais pas qu’il le prendrait aussi mal.