Extraits
La Bajon : Ne dites pas n’importe quoi Bruno, les sculpteurs n’auront jamais assez de pierres pour faire mes seins.
Bruno : Ça va, ils ne sont pas si gros que ça.
La Bajon : Non, mais t’as vu jusqu’où ils tombent ? Ça ferait des dos d’âne en pierres dans toutes les mairies. Ça va, je vous pardonne Bruno, parce que je suis de bonne humeur, je reviens de la fête des frotteurs dans le métro.
Bruno : Je ne connais pas cette fête.
La Bajon : C’est une journée de grève à la RATP. J’adore y aller, on est tous les uns contre les autres, l’autre jours rien qu’en 2 stations j’ai eu 3 orgasmes. C’est bien simple, les jours de grèves aux heures de pointe t’es tellement collé à ton voisin avec les vibrations du métro, tu ne voyages pas, tu zouk.
Bruno : Je n’avais encore jamais eu cette image. Mais alors vous preniez le métro pour aller où ?
La Bajon : Nul part, juste pour voir du monde et avoir un peu de chaleur humaine, là, pas besoin de col roulé pour avoir chaud, quoi que voir mon voisin en col roulé ça me met de bonne humeur, il est chauve, alors avec son col roulé on dirait un gland décalotté.
Bruno : Décidément que d’images poétiques…3