La Bajon : Oui Bruno, d’ailleurs c’est un clavaire la célébrité, ce matin en venant il y a un mec qui m’arrête, il me dit : « Papier s’il vous plait ! » Je lui ai dit : « Je veux bien te signer un autographe, mais tu pourrais au moins fournir le papier. »
Bruno : Non, mais ça ce n’est pas un fan mamie, ça, c’est la police.
La Bajon : Ha bah c’est pour ça qu’il m’a suivie pendant des kilomètres après que je l’ai envoyé bouler. Je pensais que c’était encore un fan acharné. L’autre jour en rentrant dans ma chambre, je suis tombée sur un fan en train de renifler une de mes culottes dans mon tiroir, le pauvre il est mort sur le coup.
Bruno : Quoi, vous tuez des gens avec vos culottes ? Vous êtes une serial culotte ?
La Bajon : Ha la vache, tu m’étonnes que même TF1 ils ne t’ont pas gardé. Bon, il y a quand même un truc que j’aime dans la célébrité, ce sont les haters : ceux qui ont tellement de courage de ne pas avoir de personnalité qu’ils t’insultent à travers leur écran caché derrière un pseudo. D’ailleurs, j’aimerais répondre à Bubu82 qui a demandé l’autre jour sous la vidéo de ma chronique : « À quel moment faut rire ? »
Et bein c’est au moment où tu meurs ! Et mon rêve c’est de venir chier dans ton cercueil juste avant qu’ils referment le couvercle et qu’une fois sous terre l’odeur te réveille de ton coma et qu’après ça tu aies toute l’éternité pour en profiter sans que jamais personne ne t’entende. Voilà, ça se voit que je les aime mes haters ?
Vidéo : video-La Bajon-09-02--2023-Mamie part en paix
Bruno : Vous ne comptez quand même pas faire ça à vos haters ?
La Bajon : Pourquoi pas ? D’ailleurs j’organise un jeu concours pour celui qui me laissera le pire commentaire. Je lui offre un rendez-vous chez mon proctologue. Là, ils comprendront peut-être que tout ne passe pas.
Bruno : Vous devenez sadique mamie, vous me faites peur.
La Bajon : Si tu veux vraiment avoir peur Bruno je t’offre un miroir. Et comme on dit : La haine engendre la haine et moi la haine c’est ma raison de vivre. Quand t’as eu ma vie sur la fin, t’as comme une envie de revanche. Ma fin de vie, c’est Kill Bill, mais avec beaucoup plus de monde sur la liste.
Bruno : Enfin mamie, qu’est ce qu’il vous est arrivé pour que vous ayez ce besoin de revanche ?
La Bajon : Je viens de traverser un siècle, et je m’aperçois que je ne me suis même pas arrêtée pour en profiter. Alors Bruno j’ai une dernière volonté, tu ne peux pas me la refuser ?
Bruno : Bien sûr que non mamie, une dernière volonté ça ne se refuse pas.
La Bajon : Et bein j’aimerais bien être incinérée, que t’ailles acheter une urne pour mettre mes cendres dedans, et qu’après cette urne, tu te la mettes dans le cul. Pour une fois on inversera les rôles, c’est moi qui vais te rentrer dedans.
Bruno : Du coup, il faudrait peut-être que ce soit moi quoi qui gagne le rendez-vous chez votre proctologue.
La Bajon : Mais non Bruno, il n’y a pas de concours, j’ai de la haine pour personne. Je veux partir en paix : A.I.X.
Celui qui m’a donné la plus belle leçon, c’est un ami incontinent, il m’a dit : « Dans la vie fait comme moi, laisse pisser ! »
Allez, bonne fin du monde à tous bande de cons.
