Extraits
La Bajon : Ho ho si je suis là, c’est parce que j’ai un message pour DAESH, les gars ressaisissez-vous. Avant le terrorisme c’était des avions dans des tours à New York, aujourd’hui c’est un petit explosif sans détonateur qu’on retrouve dans une église àToulouse…
Bruno : Mais c’est peut-être que les terroristes n’ont plus les moyens.
La Bajon : Bah dans cas là, qu’ils se fassent sponsoriser, au lieu de crier Allah Akbar, criez des slogans publicitaires, ça va donner une visibilité aux marques. Vous imaginez au journal de 20H : Mesdames, messieurs, bonsoir, ce soir un terroriste s’est fait exploser en criant : « Avec carrefour je positive ! »
Bruno : Attendez je croyais qu’ils étaient financés par…
La Bajon : Non Bruno, il ne faut pas que les gens sachent, je vous interdit de citer la marque d’une grande entreprise Française qui déverse son béton dans la seine et dont le nom ressemble à un lettre près à ce qu’on utilise pour façonner des épées.
Bruno : D’accord, on ne cite pas de marque, et il paraît que maintenant DAESH emploient aussi des femmes.
La Bajon : D’ailleurs vous savez pourquoi on a plus de temps pour attraper une femme kamikaze? Parce que dès qu’elle a mis sa ceinture d’explosifs, elle se demande : « Alors qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre avec ça moi ? » Et pour les voitures piégées, on a juste à trouver celle qui est mal garée.
...
Bruno : Enfin, tout ça, ça a quand même été une période assez dure pour notre pays.
La Bajon : Il faut voir le bon côté des choses : avant les attentats, Charlie Hebdo était sur le point de déposer le bilan. Maintenant, ils sont financés à vie ! Le Bataclan allait fermer, il n’en est plus question. On peut dire que ces dernières années Daech a sauvé plus d’emplois que le gouvernement !"
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