La Bajon : Votre créateur ? Je rappelle Bruno, que pour vous j’avais délégué la création à un stagiaire qui ne bosse plus pour moi aujourd’hui. Il est organisateur de match de la ligue au stade de France.
Bruno : Que nous vaut votre venue Dieu ?
La Bajon : Salut les mortels, Salut… bon, les humains je viens de voir les infos, va falloir y aller maintenant ! On va s’économiser le jugement dernier, de toute façon le procès il est perdu d’avance. Le testament que ce soit le nouveau ou l’ancien, on oublie, je viens de vous déshériter. Les dinosaures, je les ai laissés 65 millions d’années sur la terre tout c’est toujours bien passé, j’ai du envoyer des météorites pour les dégager. Vous ça fait à peine deux cent mille que vous êtes là, vous avez tout détruit, dans cent ans la terre elle foutue, je vais être obligée de redescendre sur terre pour tout reconstruire, je suis Dieu moi, je ne suis pas Portugais.
Bruno : Comme ça on va disparaître ?
La Bajon : Oui, et pas grâce à Gérard Majax.
Bruno : Qu’est-ce que Gérard Majax a à voir dans l’histoire ?
La Bajon : Toute personne se prenant pour Dieu doit citer Gérard Majax, c’est le onzième commandement. Donc je disais, va falloir disparaitre. Je viens de trouver des meilleurs locataires pour la terre. Un couple de méduses sans enfant. Quitte à avoir des mollusques invertébrés à surveiller au moins les méduses elles ne se bousculent pas dans le métro pour être à l’heure devant Hanouna.
Bruno : Mais on peut encore avoir une chance, regardez, on peut essayer de cohabiter avec les animaux.
La Bajon : Ce n’est pas parce qu’il y a trois végans qui veulent donner les mêmes droits que les humains aux animaux que ça va vous changer. Regardez, vous accusez déjà les immigrés de voler votre boulot. Qu’est-ce que ce sera le jour où vous vous ferez remplacer par un panda ? (En pleurnichant) Chérie, j’ai perdu mon boulot à la sécu, ils m’ont remplacé par un paresseux, en me disant : « Lui au moins il bouge deux heures par jours. »
Bruno : On a encore des grandes choses à réaliser, on ne peut pas partir maintenant.
La Bajon : Quoi à réaliser ? Vous avez encore des trucs à bétonner, des lois que vous n’avez pas violées, même les lois divines, tu ne tueras point… vous vous êtes torchés avec des tablettes en pierre. Vous avez des nouveaux records à accomplir ? vous pensez mieux viser en lançant des nains, ou vous pensez qu’un caleçon peut contenir plus de nouilles ?
Bruno : En même temps Dieu, si je peux me permettre, vous nous avez mis sur terre sans notice, ni raison de vivre, du coup on fait ce qu’on peut.
La Bajon : Ha oui je me disais bien que j’avais oublié un truc, alors les humains, si je vous ai mis là, écoutez bien, c’est le but de la vie, c’est la solution pour régler tous les malheurs de votre monde et c’est… Allo, excusez-moi c’est mère qui m’appelle, j’ai oublié sa fête. Allez croyez en moi, parce que moi ça fait longtemps que je ne crois plus en vous.
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