La Bajon : Oui, je viens de me faire prendre, j’avais pas vécu ça depuis la touze de 41 pour fêter la prise de Paris par les Allemands.
Bruno : Qu’est-ce qui s’est passé vous avez rencontré un étalon ?
La Bajon : Non, je suis allée faire mes courses. Et en voyant le ticket de caisse pour trois fois rien dans le caddie, ça m’a rappelé mon dernier gang bang au cap d’agde, je me souviens c’était fin juillet, j’ai du passer le mois d’août debout.
Bruno : Enfin mamie on n’a pas besoin de connaître votre vie sexuelle.
La Bajon : Pourquoi mon petit Bruno tu ne veux pas que je parle de notre histoire, enfin vu le temps que ça a duré c’était plutôt un court métrage.
Bruno : S’il vous plaît,Mamie, je ne sais pas ce qui s’est passé et j’en suis encore désolé.
La Bajon : Et oui c’est ça de laisser son café à portée de mes cachets de LSD mon petit Bruno. Enfin là, j’ai trouvé une solution pour pas que vous vous endormiez la prochaine fois. J’ai pris rendez-vous chez le tatoueur, je vais me faire tatouer le dos comme ça te fera de la lecture pendant la levrette.
Bruno : S’il vous plaît, Mamie, on est à une heure de grande écoute.
La Bajon : Vous avez raison, Bruno, les gamins, on a le droit de bousiller la planète sur la quelle ils vont grandir, mais faut surtout pas qu’ils entendent, quand ça parle de sexe. Alors, pour arrêter cette hypocrisie, les enfants, une levrette c’est quand maman est à quatre pat…
Bruno : Stooop.
La Bajon : Bon d’accord, revenons à mes courses. Parce que je voudrais apporter une réflexion, je suis rentrée dans le magasin, je suis allée chercher moi-même mes produits en rayon, je les ai mis toute seule dans mon caddie, et arrivée à la caisse automatique, c’est moi-même qui ai scanné ce que j’ai payé! Et le magasin ne m’a même pas versé un centime pour tout le boulot que j’ai fait à la place des employés qu’ils ont viré. Bon, alors les enfants, la levrette…
Bruno : Non, non, non, non, non…
La Bajon : Bah quoi, les gamins, on a le droit de leur apprendre à bosser gratuitement pour des multinationales, par contre faut pas qu’ils entendent parler de cul. Et puis ces multinationales on ne peut pas les citer ici, ça peut être un annonceur de la radio, qui paye votre salaire Bruno, c’est ce qui nous fait fermer notre..
Bruno : Alors les enfants la levrette…
La Bajon : Arrêtez Bruno, ils découvriront par eux même. Allez, bonne fin du monde à tous, bande de cons.