Extraits :
"... Bernard peut s’offrir ce qu’il veut, il n’a pas de limites. En 2017, il s’est même offert un Président. C’est dans la continuité de notre système politique : à force de toucher des mallettes de billets, comment s’étonner qu’un nouveau Président soit propulsé par un fabricant de valises ? On comprend d’ailleurs pourquoi les politiques ont été aussi perturbés par l’arrivée des migrants... C’est la première..."
"... Bernard il fait aussi des dons, en un an il a donné pour Notre-Dame, l’incendie de la forêt amazonienne, en Australie et la recherche contre le coronavirus. Il m’a confié que c’était un délire de multimilliardaire : il voulait avoir l’impression de payer l’intégralité de ses impôts en France. Même Valérie Pécresse est allée le voir pour sa campagne en se disant que ça le dérangerait pas de financer une cause perdue..."
" ... Bruno Roblès : Sur ces financements de campagne, l’État, c’est à dire nous, on finance les campagnes des candidats quand ils font plus de 5 %. Ça veut dire qu’une fois le vote passé, les candidats remboursent leurs donateurs ?
La Bajon : Exactement. De ce côté là, ils sont honnêtes, car ils les remboursent avec beaucoup d’intérêts : Liliane Bettencourt a récupéré 30 millions d’euros avec le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy, Bernard Arnault a économisé des millions d’euros avec la suppression de l’ISF par Emmanuel Macron. Vous voyez, les étudiants et tous ceux qui ont vu leurs APL baisser auraient mieux fait de placer leur argent sur un candidat plutôt que sur un livret jeune. Il vaut mieux miser sur un Sarkozy à 300 % ou un Macron à 250 % d’intérêts que sur un livret A à 0,75 %. Qui aurait cru qu’un candidat avait un meilleur taux d’intérêt que son programme ?..."