Leslie Nielsen, la révélation
Venu au monde à Saskatchewan au Canada, le 11 février 1926, Leslie Nielsen
y passe une grande partie de son enfance et de son adolescence. Il part
pour Toronto afin d'intégrer l'Academy of Radio Arts, poussé par sa
passion pour la comédie.
Le jeune homme y effectue de brillantes
études et en ressort encouragé sur cette voie par ses professeurs. Bien
décidé à se lancer dans une carrière professionnelle, Leslie Nielsen quitte son Canada natal pour le pays de l'Oncle Sam.
Il arrive à New York empli de rêves de gloire et parvient à intégrer la prestigieuse Neighborhood Playhouse. Ses débuts officiels s'effectuent au petit écran avec la série « Tales of tomorrow » en 1951.
Enchaînant les feuilletons, Leslie Nielsen attend jusqu'en 1956 pour tomber sur sa proposition de tournage de long métrage. Le film s'intitule « La rançon » et sort dans les salles obscures sans faire de réelles vagues.
Loin de se décourager, il passe à un nouveau projet quelques mois plus tard. « Le roi des vagabonds
» est loin d'attirer les foules même si les principaux critiques de New
York ne manquent pas de souligner les bonnes performances de l'acteur. Leslie Nielsen est également vu dans « Forbidden planet » cette année-là.
Des débuts difficiles
Leslie Nielsen a du mal à percer dans le métier. En 1957, c'est dans « Tammy and the bachelor » qu'il essaye d'attirer l'attention des cinéphiles. Parmi les films à son actif s'inscrivent également « La créature des ténèbres » en 1965, « Le shérif aux poings nus » en 1967 ou encore « La symphonie des héros » en 1968.
« L'aventure du Poséidon », réalisé par Ronald Neame, en 1972 est chaleureusement salué par la communauté cinématographique américaine. Leslie Nielsen passe alors par une période stérile durant laquelle il ne participe à aucun nouveau projet.
Le comédien fait son come back en 1976 avec le film « Grand jury
». Le succès le boude cependant, tout comme pour les autres longs
métrages qui suivent. Le public le retrouve ainsi dans des films de
second ordre comme « Sixth and main » en 1977 ou encore « Le casse-cou » quelques mois plus tard.
Malgré ces difficultés, Leslie Nielsen ne baisse pas les bras et tourne « Hamburger film sandwich
» vers la fin de cette même année. Le succès est enfin au rendez-vous.
Caractérisé par un humour burlesque, le film annonce le nouveau style
dans lequel Leslie Nielsen se dirigera.
La consécration de Leslie Nielsen
Bien décidé à profiter de ce vent de succès, Leslie Nielsen tourne dans de nombreux films majeurs à partir de cette période. « City on fire » en 1979 suivi de « Y a-t-il un pilote dans l'avion » un an plus tard achèvent de l'imposer en tant que comédien de talent.
Les
années 80 sont très bénéfiques pour la star qui profite de chacune de
ses apparitions pour montrer sa passion pour la comédie. Pendant cette
période, il est entre autre à l'affiche de « Cinglée » en 1987 et « Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? ». Leslie Nielsen aborde cette phase de sa carrière avec une franche détermination.
En 1990 et 1991 sont consacrés les films comiques « Y a-t-il un exorciste pour sauver le monde ? » puis « Y a-t-il un flic pour sauver le président ? ». Il complète cette série burlesque avec « Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? » en 1994.
Dans les années 90, Leslie Nielsen parvient à inscrire de nombreux nouveaux succès à son palmarès. « Dracula, mort et heureux de l'être » en 1995, « Agent zéro zéro » en 1996 ou encore « Le détonateur » en 1998 deviennent rapidement des grands incontournables pour les amateurs de bons films.
Leslie Nielsen entre dans le troisième millénaire avec brio en jouant dans « Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ? ». Durant la décennie qui suit, l'acteur démontre à ses fans que son humour reste inchangé, tout comme son talent.
Parmi les longs métrages qui parsèment sa carrière durant cette période se trouvent entre autre « Scary movie 3 », « Super héros movie » en 2008 ou encore « Stan Hesling » en 2009. Leslie Nielsen se met également à la production de « Slam I am » en 2010.
Leslie Nielsen s'éteint le 28 novembre 2010 des suites d'une pneumonie.