A la fois acteur,
réalisateur, scénariste et dialoguiste, Patrick Bouchitey fait ses débuts à 16
ans pour ne plus jamais se détaCher de l’écran.
Né le 11
août 1946 à PlanCher-les-Mines, en Haute Saône, il suit les cours du lycée
Buffon, où il monte un groupe de rock.
Passé le bac, il est
refusé trois fois au Conservatoire d’Art Dramatique ; il fait son début en
1972 dans le film "Les Caïds" de Roberto Enrico avec Juliet Berto,
Jean Bouise, Michel Constantin, Serge Reggiani. L’année suivante il participe au
court-métrage du Frank Cassenti, "L’Agression" et au drame "Il
n’y a pas de fumée sans feu", d’André Cayatte.
En 1974
il rencontre Claude Miller et Alain Chevalier .
Avec le premier
il collabore au film "La meilleure
façon de marCher" de 1976, où il interprète Marc, un moniteur de vacances
fragile et solitAIRe.
Avec le deuxième il participe à l’écriture d u
film "Le plein de super",
dans lequel, accompagné par ses copains du cours Simon, Etienne Chicot, Bernard
Crombey et Xavier Saint-MacAry, ils interprètent, de manière autobiographique,
une bande d’amis.
Entre 1977 et 1981, il apparaît dans
plusieurs programmes de télévision, où il a l’opportunité de connaître des réalisateurs qui lui donnent de petits
rôles . En 1983, Miller le prend pour jouer dans son film "Mortelle
randonnée" aux côtés d’Isabelle Adjani et Michel Serrault.
Patrick
Bouchitey révèle ses talents comiques,
dans le film "La vie est une fleuve tranquille" d’Etienne Chatilliez,
son personnage de curé bizarre contribuant beaucoup au succès acquis. Suite à
ce film, il sera sollicité pour d’autres rôles dans : "Génial, mes
parents divorcent !" de 1991, "Neuf mois" (1994)", "Les
démons de Jésus" (1997), "Les grandes bouches" (1999).
En
1990 il reçoit le César du meilleur court-métrage de fiction, pour la "Lune
froide" de 1988 et il réalise "La vie privée des animaux" où il
double toutes les voix.
Continuant de se produire à la
télévision dans des séries comme "Le comte de Monte-Cristo" (1998), "Les
rois maudits" (2005), et le hit médiéval "Kaamelott" (2007)",
il s’est impliqué également dans la réalisation des films dramatiques ; le
plus connu est "Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué" (1994), un film
de Claude Sussfeld", d’après le roman d’Howard Buten. Un autre succès est
le drame de 2006, de Jean-François Davy, "Les aiguilles rouges".