photo - Patrick Timsit dans le Morning du rire ©Rire & Chansons

Patrick Timsit

Né(e) le : 15/07/1959

Nom de naissance : Patrick Simon Timsit

Signe : Cancer

Genre musical : Humoriste français

Biographie Patrick Timsit

De l'immobilier à la scène

Patrick  Simon Timsit naît à Alger le 15 juillet 1959.
À l'âge de deux ans, il fuit l'Algérie avec sa famille et arrive à Paris. Patrick Timsit est un comique par nature.
Après son bac, il obtient sans grande conviction un master de commerce international. À 22 ans, il ouvre une agence immobilière.

Loin du monde du spectacle, Patrick Timsit découvre par hasard les planches du théâtre grâce une amie. Elle lui présente Jean-Michel Noiret, qui s'occupe d'un atelier de théâtre au Ranelagh.

Ébloui par ce nouveau monde, il prend des cours du soir pour devenir comédien et il participe à la création de « L'Architruc », une pièce signée Robert Pinget. 

Avec l'aide de l'acteur réalisateur Claude Confortès, il écrit ensuite son premier one-man show, « Les femmes et les enfants à mort » qu'il joue au théâtre de Montparnasse et au Festival d'Avignon.


Patrick Timsit, nominé aux Oscars

En 1986, Patrick Timsit fait ses premiers pas sur le grand écran dans la comédie « Paulette, la pauvre petite milliardaire » de Claude Confortès.

En 1987, il met alors la clé sous la porte de son agence immobilière avec plaisir et se lance à part entière dans l'écriture de spectacles. Dans ses one-man shows « Patrick Timsit lâche le morceau », au Café de la Gare, et « Timsit déboule et débile », au Splendid Saint-Martin, il livre des sketchs ironiques et acides.

Avec un petit sourire cynique en coin, Patrick Timsit flingue son monde. 

En 1990, l'artiste joue dans « Une époque formidable » de Gérard Jugnot mais c'est dans le film « La Crise » de Coline Serreau en 1992 qu'il surprend le monde du cinéma. Il est nommé aux Césars pour son rôle de Michou l'alcoolique.


Une déferlante de premiers rôles

Très vite, les rôles s'enchaînent : « Une journée chez ma mère » de Dominique Cheminal en 1993, « Elles n'oublient jamais » de Christopher Frank en 1994 ou encore « Un Indien dans la ville » d'Hervé Palud avec Thierry Lhermitte grand succès commercial en 1994.

En 1996, Patrick Timsit délaisse son rôle de comique et s'aventure dans le polar avec « Passage à l'acte » de Francis Girod, où il incarne un tueur psychopathe et « Le Cousin » d'Alain Corneau dans le rôle d'un indic cafardeux aux côtés d Alain Chabat

Patrick Timsit reprend le costume de comique et s'illustre dans le film « Pédale douce » en 1997. Il est nominé une seconde fois aux Césars mais, cette fois-ci dans la catégorie du Meilleur acteur. 


Patrick Timsit, réalisateur

En 1998, il passe derrière la caméra et réaliste le film « Quasimodo d'El Paris », où il revisite l'œuvre de Victor Hugo sous un œil burlesque.

Patrick Timsit continue dans la comédie légère avec « Le Prince du Pacifique » d'Alain Corneau en 2000, « L'Art (délicat) de la séduction » de Richard Berry en 2001, « Rue des plaisirs » de Patrice Leconte en 2002 ou encore « Un fil à la patte » de Georges Feydeau en 2004.
 
En 2002, Patrick Timsit reprend sa casquette de metteur en scène pour « Quelqu'un de bien ». Il s'offre le rôle principal, aux côtés de José Garcia En 2003, il réalise « L'Américain ».

En 2004, Patrick Timsit s'initie au doublage et joue la voix d'un des personnages du dessin animé « Gang de requins ». Il réitère l'exercice en 2008 en doublant la voix de Gwizdo dans « Chasseurs de Dragons » aux côtés de Vincent Lindon


De retour sur scène

En 2005, Patrick Timsit remonte sur les planches au théâtre de la Porte Saint-Martin avec Richard Berry dans « l'Emmerdeur » de Francis Veber Il incarne sur scène le personnage de François Pignon, dans lequel s'étaient magistralement illustrés Jacques Brel avec Lino Ventura dans le film de 1973.

La pièce est un véritable succès, mais le film tourné en 2008 est un échec. La même année, Patrick Timsit adapte « Les Aventures de Rabbi Jacob » en comédie musicale au Palais des Congrès de Paris mais les retours ne sont pas glorieux.

En 2008, c'est un retour aux sources pour Patrick Timsit qui remonte sur scène après treize ans d'absence avec son « One Man Stand-up Show », sous-titré « Le spectacle de l'homme seul debout ».
Il s'entoure pour l'écriture des auteurs de ses débuts, Bruno Gaccio (Les Guignols de l'info) et Jean-François Halin (Les Guignols, Groland, OSS 117).

Toujours aussi percutant et incisif, il prend plaisir à aborder les sujets qui fâchent, le racisme, la religion et ses débordements et la politique.

Son spectacle triomphe à la Cigale en 2008 et au Théâtre de la Gaîté Montparnasse en 2009 et 2010. Il part ensuite pour une grande tournée et passe en décembre 2012 par l'Olympia.

Du « Marsupilami » à « Stars 80 »

Toujours aussi actif, Patrick Timsit écrit en 2011 le scénario du téléfilm « L'Innocent » pour France 2.
Il y interprète Théo Grangier, un simple d'esprit condamné à mort à la fin des années 70.

En 2012, il participe au film d’Alain Chabat « Sur la piste du Marsupilami ». Il joue le méchant et se fait martyriser par le Marsupilami.

Cette même année, Patrick Timsit achève le tournage du film de Frédéric Forestier « Stars 80 ».
Avec Richard Anconina, ils incarnent deux fans des années 80 qui dirigent une petite société de spectacle et font tourner des sosies dans toute la France.

Le duo part à la recherche d’artistes de cette époque tels que Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, Desireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné, etc.

L'année 2012 est pleine de projets, car après « Sur la piste du Marsupilami » et « Stars 80 », Patrick Timsit finit le tournage d' « Une chanson pour ma mère », le premier long métrage de Joël Franka.

Une comédie délirante et tendre à la fois où Patrick Timsit joue l'un des rôles principaux qui sort le 27 mars 2013.

Le 4 mars 2013, Patrick Timsit reçoit le Laurier de l'interprétation masculine, pour son rôle dans « L'Innocent » lors de la cérémonie des Lauriers de la télévision et de la radio remis par le Club audiovisuel de Paris.
 

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