Un premier pas dans le cinéma
Déjà au cours de sa jeunesse, Popeck ne s'intéresse
pas aux études, mais rêve d'une carrière sous les projecteurs.
À l'écoute de sa passion, il commence à écrire ses propres sketches
vers la fin des années 50. Doté de talents d'humoriste et d'acteur
exceptionnels, Popeck se fait remarquer et décroche
son premier rôle en 1966 pour un film d'Eddy Matalon
intitulé « Le chien fou ».
Il y joue un personnage comique sous le pseudonyme de Jean
Herbert, aux côtés de Pierre Richard et
de Claude Brasseur.
Après ce premier pas dans le monde du cinéma, Popeck
se voit offrir plusieurs propositions de collaborations.
En 1972, il joue dans une oeuvre théâtrale de Bertold Bresht «
Puntila et son valet Matti » et participe à un film
de Claude Faraldo intitulé « Themroc
», à côté de Michel Piccoli, de Patrick
Dewaere, de Romain Bouteille et aussi de
Miou-Miou.
Au cours de l'année 1974, il joue à côté de Michel
Piccoli dans « Les aventures de
Rabbi Jacob » de Gérard Oury et participe
également à « C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut
fermer sa gueule », un film de Jacques Besnard.
Ces deux grandes comédies le font connaître sur le plateau humoristique.
Popeck , la naissance du personnage
Au cours des années 70, Popeck joue dans plusieurs
films. Il participe entre autres à un long métrage de Roger
Pigaut intitulé « Le guêpier » aux côtés
de Marthe Keller et de Claude Brasseur.
Il joue également dans « Cousin, cousine » de Jean
Charles Tacchella avec Guy Marchand, Victor
Lanoux et Marie-France Pisier.
Avec ces divers succès dans le monde du cinéma, Popeck
se fait connaître de plus en plus sur la scène internationale, la scène
française lui étant pratiquement acquise.
Déterminé à aller encore plus loin, il passe à un autre étape de sa
carrière et invente le personnage de Popeck en 1978.
Râleur, grognon et drôle à la fois, celui-ci parvient à lancer la
carrière de Judka Herpstu, désormais connu sous le
nom de Popeck .
Depuis la création de ce nouveau personnage, Popeck
se consacre de plus en plus à sa carrière d'humoriste en solo.
C'est le début des spectacles en solo sur plusieurs scènes de cabarets.
Le public, fasciné par son humour non vulgaire, arrive en masse pour
assister à ses shows.
Au cours de cette période de fou succès en solo, Popeck
continue à promouvoir sa carrière d'acteur. Lors des années 80, il joue
dans plusieurs long métrages dont « T'es folle ou quoi?
» de Michel Gérard en 1981, ou encore « Ne
prends pas les poulets pour des pigeons » de Jean
Rollin en 1985.
Il sort également un album musical humoristique intitulé « La
danse du Schmock » en 1984.
À l'Olympia
Vers la fin des années 80, Popeck bénéficie d'une
renommée considérable, non seulement en tant qu'humoriste, mais
également en tant que comédien. Il sort même un livre intitulé « Popeck
raconte » en 1979, édité par les Éditions Menges.
Profitant de ce vague de succès, il décide de sauter un grand pas et se
lance dans son premier One-man-show à l'Olympia de Paris en 1990.
Un spectacle à succès qui sera suivi par deux autres shows au Palais du
Congrès en 1992 et au Casino de Paris en 1995.
Malgré ces One-man-show réussis, Popeck n'abandonne
pas le monde du cinéma, ni celui du théâtre.
En 1991, il participe à un film de Sergio Rubini
intitulé « Le chef de gare » et joue à côté de Danièle
Evenou dans une pièce de théâtre de Pierre Chesnot
baptisée « Drôles d'oiseaux » en 1997.
Il enchaîne avec une oeuvre théâtrale de Francis Joffo
« Face à face » en 1998 et avec « L'avare
» de Molière en 2002.
Lors de cette même année, il joue également dans « Le pianiste
» de Roman Polanski.
Pendant quelques années, Popeck devient discret et
ne revient sur la scène qu'en 2007 pour un grand retour à l'Olympia
avec un spectacle bien nommé « Je reviens, à l'Olympia
».
Sa dernière apparition remonte en 2009, dans une pièce de théâtre de Robert
Lamoureux intitulé « L'amour foot », mise
en scène par Francis Joffo.