Popeck

Popeck

Né(e) le : 18/05/1936

Nom de naissance : Judka Herpstu

Signe : Taureau

Genre musical : Autres

Biographie Popeck

Un premier pas dans le cinéma

Déjà au cours de sa jeunesse, Popeck ne s'intéresse pas aux études, mais rêve d'une carrière sous les projecteurs.

À l'écoute de sa passion, il commence à écrire ses propres sketches vers la fin des années 50. Doté de talents d'humoriste et d'acteur exceptionnels, Popeck se fait remarquer et décroche son premier rôle en 1966 pour un film d'Eddy Matalon intitulé « Le chien fou ».

Il y joue un personnage comique sous le pseudonyme de Jean Herbert, aux côtés de Pierre Richard et de Claude Brasseur.

Après ce premier pas dans le monde du cinéma, Popeck se voit offrir plusieurs propositions de collaborations.

En 1972, il joue dans une oeuvre théâtrale de Bertold Bresht « Puntila et son valet Matti » et participe à un film de Claude Faraldo intitulé « Themroc », à côté de Michel Piccoli, de Patrick Dewaere, de Romain Bouteille et aussi de Miou-Miou.

Au cours de l'année 1974, il joue à côté de Michel Piccoli dans « Les aventures de Rabbi Jacob » de Gérard Oury et participe également à « C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule », un film de Jacques Besnard.

Ces deux grandes comédies le font connaître sur le plateau humoristique.


Popeck , la naissance du personnage

Au cours des années 70, Popeck joue dans plusieurs films. Il participe entre autres à un long métrage de Roger Pigaut intitulé « Le guêpier » aux côtés de Marthe Keller et de Claude Brasseur.

Il joue également dans « Cousin, cousine » de Jean Charles Tacchella avec Guy Marchand, Victor Lanoux et Marie-France Pisier.

Avec ces divers succès dans le monde du cinéma, Popeck se fait connaître de plus en plus sur la scène internationale, la scène française lui étant pratiquement acquise.

Déterminé à aller encore plus loin, il passe à un autre étape de sa carrière et invente le personnage de Popeck en 1978.

Râleur, grognon et drôle à la fois, celui-ci parvient à lancer la carrière de Judka Herpstu, désormais connu sous le nom de Popeck .

Depuis la création de ce nouveau personnage, Popeck se consacre de plus en plus à sa carrière d'humoriste en solo.

C'est le début des spectacles en solo sur plusieurs scènes de cabarets. Le public, fasciné par son humour non vulgaire, arrive en masse pour assister à ses shows.

Au cours de cette période de fou succès en solo, Popeck continue à promouvoir sa carrière d'acteur. Lors des années 80, il joue dans plusieurs long métrages dont « T'es folle ou quoi? » de Michel Gérard en 1981, ou encore « Ne prends pas les poulets pour des pigeons » de Jean Rollin en 1985.

Il sort également un album musical humoristique intitulé « La danse du Schmock » en 1984.


À l'Olympia

Vers la fin des années 80, Popeck bénéficie d'une renommée considérable, non seulement en tant qu'humoriste, mais également en tant que comédien. Il sort même un livre intitulé « Popeck raconte » en 1979, édité par les Éditions Menges.

Profitant de ce vague de succès, il décide de sauter un grand pas et se lance dans son premier One-man-show à l'Olympia de Paris en 1990.

Un spectacle à succès qui sera suivi par deux autres shows au Palais du Congrès en 1992 et au Casino de Paris en 1995.

Malgré ces One-man-show réussis, Popeck n'abandonne pas le monde du cinéma, ni celui du théâtre.

En 1991, il participe à un film de Sergio Rubini intitulé « Le chef de gare » et joue à côté de Danièle Evenou dans une pièce de théâtre de Pierre Chesnot baptisée « Drôles d'oiseaux » en 1997.

Il enchaîne avec une oeuvre théâtrale de Francis Joffo « Face à face » en 1998 et avec « L'avare » de Molière en 2002.

Lors de cette même année, il joue également dans « Le pianiste » de Roman Polanski.

Pendant quelques années, Popeck devient discret et ne revient sur la scène qu'en 2007 pour un grand retour à l'Olympia avec un spectacle bien nommé « Je reviens, à l'Olympia ».

Sa dernière apparition remonte en 2009, dans une pièce de théâtre de Robert Lamoureux intitulé « L'amour foot », mise en scène par Francis Joffo.

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