« Mork and Mindy », la révélation
Fils
unique d'un ancien mannequin de la ville de Jackson dans le Mississippi
et d'un cadre supérieur auprès d'un constructeur automobile, Robin
Williams a passé une bonne partie de sa vie dans le Michigan.
Enfant calme et assez réservé, il ne surmontera sa timidité que
lorsqu'il intégrera l'école d'art dramatique de New York.
Après
les études primaires et secondaires à Détroit et en Californie, le
futur acteur entame des études de sciences politiques avant de partir
pour la fameuse école de spectacle de New York.
En effet, en
1973 le jeune homme figure parmi les vingt étudiants admis à la
prestigieuse Juilliard School, et l'un des deux meilleurs étudiants à
être acceptés par John Houseman dans son cours
avancé. L'autre étudiant
n'est autre que Christophe r Reeves qui est devenu
un grand ami de Robin
Williams.
Elève brillant, le comédien apprenait vite et n'avait
aucun mal à maîtriser tout ce qu'on lui a appris, même les leçons de la
classe de dialectes qu'il contrôlait rapidement. Repéré par le
réalisateur Garry Marshall, le jeune acteur
décroche le rôle de Mork
dans la série télévisée « Happy days ».
Improvisant une grande
partie de son dialogue plein d'humour, l'acteur est devenu si populaire
auprès des téléspectateurs que son personnage a été reconduit dans le
sitcom « Mork and Mindy ». Fort apprécié, ce rôle
lui a valu le Golden
Globe du Meilleur acteur de série télévisée, une nomination aux Emmy
Awards en 1979 et une autre nomination au Golden Globe en 1980.
Cette année-là, Robin Williams a fait ses débuts au
grand écran en incarnant Popeye dans le film
éponyme de Robert Altman.
Les lauriers de la gloire
Parallèlement
à ses stand-ups non moins réussis et ses différentes apparitions à la
télévision, Robin Williams lance sa carrière au
cinéma. En 1984, il
fait un super tabac avec « Moscou à New York » qui
lui rapporte une
nomination aux Golden Globes de 1985.
Deux ans plus tard,
l'acteur s'illustre sous ses meilleurs jours dans le film de Fielder
Cook « Seize the day » qui augmente à
bout portant sa cote de
popularité. Puis mêlant les différentes activités scéniques au cinéma,
il obtient la récompense du Emmy Awards pour sa performance dans «
Carol, Carl, Whoopi and Robin » en 1987.
Cette année-là voit la
sortie du retentissant « Good morning, Vietnam » où
il incarne Adrian
Cronauer, un DJ et animateur d'une émission comique d'une station radio
avant la guerre vietnamienne.
Très saisissant, le rôle lui vaut
la couronne du Meilleur acteur à la cérémonie des Golden Globes de 1988
ainsi qu'une nomination aux Oscars et aux BAFTA Awards.
Le
prochain grand rendez-vous avec l'acteur du comique et du dramatique
arrive en 1989 avec « Le cercle des poètes disparus
» dans lequel il
prête ses traits à John Keating, un prof de lettres très original.
Surprenant
et fort acclamé pour son originalité, le film dramatique lui a rapporté
une autre nomination aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA Awards.
L'année
d'après, Robin Williams partage l'affiche de « L'éveil
» avec Robert de
Niro et dans lequel il interprète le Dr Malcom Sayer, un
jeune médecin
chercheur révolutionnant la vie de ses patients avec un médicament
miracle.
Un rôle qui lui donne une nomination aux Golden Globes pour sa
prestation dramatique.
Toujours aussi performant
D'autres
performances remarquables jalonnent la carrière de Robin
Williams tout
au long des années 1990. En 1992, l'acteur fait encore la une des
Oscars et du Golden Globe avec « Le roi pêcheur »
avant d'impressionner
le monde entier en prêtant sa voix au Génie d'Aladdin.
Un
parfait exploit qui lui permet de remporter le prix spécial des Golden
Globes de 1993 ainsi que la récompense du MTV Movie Awards dans la
catégorie Meilleure performance comique.
L'année d'après, il
continue à faire sensation dans son Double personnage de « Madame
Doubtfire » où il est à la fois le papa souple divorcé et la
gouvernante de ses trois enfants. Un succès qu'il partage avec Sally
Field, Pierce Brosnan et Harvey Fierstein
et qui lui vaut un autre prix
MTV et un Golden Globe en 1994.
Deux ans plus tard, la vedette
fait encore plus de bruits en incarnant Armand Goldman, l'amant
d'Albert, le travesti de « Birdcage », un remake de
Mike Nichols de «
La cage aux folles ».
Un autre succès arrive en 1997 quand Robin
Williams endosse Sean Maguire, le second rôle du film de Gus
Van Sant «
Will Hunting ». Une prestation qui ne manque pas de
lui rapporter un
Oscar.
Deux ans plus tard, on le retrouve au premier plan de la
comédie dramatique « Docteur Patch » ou le remède
par le rire qui fait
un énorme carton au box-office.
Le troisième millénaire est
marqué par d'autres productions bruyantes comme « La nuit au
musée » de
2006, « Permis de mariage » de 2007 ou encore « Papy-sitter
» de 2009.