Steve Carell en toute intimité
Steven John Carell voit
le jour dans l'Etat du Massachusetts aux États-Unis en 1962. Il grandit
dans la ville d'Acton avant de déménager pour Concord afin d'y suivre
ses études secondaires. Son cursus universitaire se déroule dans
l'Ohio, au sein de l'université de Denison.
Une fois ses diplômes en poche, Steve Carell
s'essaye à plusieurs métiers, ne trouvant pas réellement sa voie. Après
avoir été facteur, il aspire à devenir avocat pour finalement partir
tenter sa chance à Chicago.
Attiré par la comédie, il parvient à
intégrer une petite troupe pour enfants tout en acceptant quelques
contrats de tournage de publicités à la télévision. C'est en intégrant
la Second City qu'il commence à se faire connaître. Parmi ses acolytes
de scène se trouvent des comiques comme Mike Myers, Dan Aykroyd ou Bill Murray.
Cette
période sera celle des grandes rencontres avec des relations
professionnelles qui s'avéreront décisives pour sa future carrière
d'acteur de cinéma. Il attire notamment l'attention de Stephen Colbert et David Koechner.
C'est finalement le réalisateur John Hughes qui lui offre un premier petit rôle au cinéma dans « La p'tite arnaqueuse » en 1991.
Lancement de Steve Carell dans le cinéma
Ses premiers essais cinématographiques donnent à Steve Carell
l'envie de s'investir un peu plus dans le domaine. Si les contrats
n'affluent pas immédiatement, le comédien accumule les auditions et se
retrouve dans quelques séries comme « Over the top ». Malheureusement, chacun des projets auxquels il participe ne feront pas long feu.
Après de nouveaux essais infructueux auprès des chaînes Comedy Central et NBC, Steve Carell accepte d'accompagner Stephen Colbert sur une nouvelle émission satirique intitulée The Daily Show.
Le public lui réserve alors un accueil des plus chaleureux. Le comique
rencontre un franc succès et devient vite la coqueluche des chaînes
télévisées.
Il côtoie de grandes personnalités du show business
et se retrouve de plus en plus souvent invité en guess star sur les
plateaux des autres émissions télévisées. Les contrats de cinéma
commencent alors à venir d'eux-même. Le comique s'essaye notamment à un
court-métrage en début 2003. Le film sort en salle sous le titre de « Street of pain » et enregistre de bonnes critiques sans pour autant faire de vagues.
Quelques mois plus tard, il accepte finalement d'incarner le personnage d'Evan Baxter pour donner la réplique à Jim Carrey. Le long métrage s'intitule « Bruce tout-puissant » et devient rapidement l'un des plus gros succès du box office aux États-Unis.
Son film suivant, sorti un an plus tard est tout aussi hilarant. Steve Carell joue le personnage de Brick Tamland dans « Présentateur vedette: la légende de Ron Burgundy ». La carrière du comédien est incontestablement lancée et les plus grands producteurs de Hollywood se bousculent à sa porte.
Parcours professionnel de Steve Carell
Steve Carell collabore avec Woody Allen en 2004 pour le film « Melinda & Melinda ». L'année suivante, le comédien est à l'affiche de deux grands succès avec « 40 ans, toujours puceau » et « Ma sorcière bien-aimée ».
En 2006, Steve Carell effectue une performance remarquée dans « Little miss Sunshine
». Ce long métrage est particulièrement salué de part la performance du
comédien qui y joue Frank, un personnage plus profond que ses
précédents rôles. Près de 100 millions de dollars de recettes sont
engrangés en moins de quelques semaines de diffusion.
2007 est également une année bénéfique pour Steve Carell qui est à l'affiche de « En cloque, mode d'emploi » puis « Evan tout-puissant ». Donnant la réplique à l'actrice française Juliette Binoche quelques mois plus tard, le comédien rencontre à nouveau le succès avec « Dan in real life ».
Les apparitions plus récentes de Steve Carell sont toutes accompagnées d'un engouement systématique du public. « Max la menace » en 2008, « Date night » en 2010 et « Moi, moche et méchant » dans le courant de la même année constituent tous des films incontournables à son actif.
Pour 2011, Steve Carell sera à l'affiche de « Crazy, stupid, love », un long métrage dont il est également le producteur.