Vincent Roca

Vincent Roca

Né(e) le : 30/11/1949

Nom de naissance : Vincent Roca

Signe : Sagittaire

Genre musical : Autres

Biographie Vincent Roca

Les premiers pas

Vincent Roca naît à Bregenz, à l'ouest de l'Autriche en mai 1950. Il passe une bonne partie de son enfance au bord du lac de Constance.

En 1955, il franchit pour la première fois la porte de l'école. Adolescent, il est déjà déterminé à devenir comédien, il mêle alors les planches et les études.

Il avait juste 16 ans lorsqu'il intègre le Théâtre des jeunes années de Lyon en 1966. L'année d'après, il commence à fréquenter le conservatoire d'art dramatique de Lyon.

Il se formera au sein de ces deux institutions pendant 4 ou 5 ans avant de retrouver la compagnie Les mulets, Chansons et Rue en 1974.

Passionné de mathématiques, il enseignera sa matière préférée dans l'Hexagone et dans six pays de l'Afrique francophone dont le Cameroun, Madagascar et le Sénégal.

Mais il quittera l'enseignement en 1989 pour se consacrer à la scène. D'ailleurs la même année, il décroche un rôle dans la pièce de Fernando Arrabal « Le cimetière des voitures ».

De 1993 à 1995, il est soutenu par Eddy Schaff pour la création de « Moderato cantabudulé ». La pièce fait allusion à certains instruments de musique tels que le piano qu'il qualifie de « flambé » et l'accordéon qu'il juge d'« aromatique ».

En 1996, il est à Paris avec la compagnie du Nyl pour « La leçon de dégustation » d’Elizabeth Landwerlin. Trois ans plus tard, en avril 1999, il crée avec François Rollin le spectacle « Mots et usage de mots » au Théâtre du Tourtour de Paris.

Mis en scène par le même François Rollin, le spectacle est joué à Paris et au Théâtre du Chien qui fume d' Avignon.


Le chroniquer de France-Inter

A partir de janvier 2000, à l’appel de Laurence Boccolini, il démarre à la radio en tant que chroniquer dans l’émission de Stéphane Bern « Le Fou du roi ».

Nombreux étaient les auditeurs à l'écoute de ce beau parleur. Pour rire et mieux se divertir, ils n'ont pas voulu manquer cette émission phare de la demi-journée de France-Inter. Par la suite, le présentateur deviendra l’auteur de plus de 350 chroniques.

Toujours sur France-Inter, l'année d'après, aux mois de novembre et décembre 2001, il remplace Guy Carlier dans l’émission matinale de Stéphane Paoli « Le sept-neuf », dans laquelle l'humoriste crée la chronique du ROCAbulaire.

En 2002, il anime l'émission hebdomadaire « Au bout de la langue ». Après ses démarches à la radio, il se tourne vers l'édition et publie chez Albin Michel les chroniques du Fou du roi dans son recueil préfacé par Guy Carlier « Papiers bavards » paru en mai 2002.

En 2003, on le retrouve toujours sur France-Inter aux côtés de Yann Lavoix, Alix Girod et Frédéric Gersal dans « Hommage ou dessert », une émission dominicale de William Leymergie.

Au mois de juin de la même année, paraît un autre recueil de ses chroniques préfacé par Philippe Sollers « Vincent Roca sucre les phrases ».

En octobre 2003 il se met à créer sur la scène nationale de Meylan dans l'Isère un nouveau spectacle avec son co-écrivain de toujours François Rollin.

A la suite de cette collaboration naît l'intitulé « Sur le fil dérisoire ». Mise en scène par François Rollin, la pièce est jouée le 5 décembre de la même année au Bâteau Feu d’Angoulême.

Vincent Roca n'arrête pas d'épater ses fans. Les tournées se succèdent et les succès s'enchaînent. Dans sa carrière d'auteur et comédien, il a écrit et interprété d'autres pièces remarquables aux titres uniques, au style Vincent Roca .

Citons « Allegro ma non troupeau, feuilleté maison se », ou « ...et le petit l’a peint » dans lequel le comédien raconte et chante Boby Lapointe.

Un autre témoignage de ses fameux jeux de mots s'appelle « Texte-appeal », pour lui il s'agit d'un « émincé textuel à la sauce aigre-douce et son plateau de chimère ».

La pièce a été éditée en cassette vidéo chez Warner Vidéo France. En outre, il a composé quelques chansons dans « Amusements prohibés ».

A côté de sa riche production, il est souvent en tournée. En septembre 2006 à mars 2007, il a occupé le théâtre de la Gaîté Montparnasse où il cartonne avec ses pièces.

En 2007, on le voit au Théâtre du Chêne noir d'Avignon. Puis comme toutes les grandes stars de la scène, il se retrouvera également à la télévision.