LA BIOGRAPHIE DE MICHEL DRUCKER ... OU PAS, par JULIEN SCHMIDT
Michel vous êtes un enfant de LABALLE, puisque vous êtes le fils d’Auguste LABALLE, et de Huguette LABALLE, elle-même fille de Charles Ruinguinguinguinguin connu pour être l’inventeur du moteur quatre temps, et dont le neveu Pierre Cliclac inventera plus tard le canapé d’angle.
Vous grandissez dans le village de Saint-Baru… alors attention parce que ça s’écrit Saint-Barueille mais ça se prononce Chambly.
La-bas vous grandissez dans les pâtes de votre père, qui exerce dans le village comme vétérinaire acuponcteur, il a d’ailleurs aidé pas mal d’éléphants à arrêter de fumer, et je peux vous dire que ça en fait des aiguilles.
Votre mère elle, femme formidable, était chanteuse Lyrique à l’Opéra de Ploemer dans le Morbihan, je suis d’ailleurs venu avec un émouvant extrait d’une de ses performances, rappelez-vous c’était en 1951 lors d’une représentation à l’Opéra de Castelnaudary. On l’écoute :
Vous aurez reconnu Mme BUTTERFLY, la célèbre scène du petit orteil dans le coin de la table.
Michel vous êtes donc le fils de votre mère, ça s’est vérifié puisque votre père disait souvent « c’est bien le fils de sa mère celui-là », et l’occasion pour moi de démontrer que du billet d’humour au journalisme d’investigation il n’y à qu’un pas, demandez à Elise LUCET :
« oui, Elise LUCET cash investigationbonjour Michel DRUCKER, avez-vous eu connaissance de ce document qui vous accuse d’être à l’origine de la carrière Virginie LEMOINE, pourquoi vous répondez pas à nos demande d’interview, on a envoyé plusieurs mails sans réponse.. » non je plaisante elle n’est pas là c’était juste une excellente imitation de Nicolas CANTELOUP qui imite Elise LUCET, elle n’est pas là, de toutes façons en période d’élection elle ne sort que pour fustiger courageusement Mc Donald qui fait faire des hamburgers trop gras à des étudiants trop gras. Michel « on l’embrasse ! »
Mais revenons-en à vous Michel, très jeune vous tournez le dos aux aspirations parentales qui vous voient réussir de longues études. Vous c’est l’aventure. A 17 ans, votre projet est de traverser l’atlantique à la nage, vous tentez un Paris New York en dos crawlé, mais vous vous cognez la tête à la Martinique et décidez d’abandonner.
Pas totalement, l’objectif de la traversée de l’atlantique sera atteint quelques années plus tard, mais à vélo cette fois, belle réussite dont Erwan LEGUEN pêcheur à Saint Nazaire est le témoin : « je l’ai vu passé en gros braqué, au moins du 51/15, impressionnant ! c’est que ça grimpe au large des îles Féroé. »
Une fois à New York, vous ambitionniez de percer dans la voyance, on vous avait soufflé avant votre départ qu’il s’agissait d’un marché émergeant, et que la bas personne encore ne lit l’avenir dans le marc de café. Il y avait un coup à faire mais vous aviez mieux à faire, sans regret, depuis l’activité a été tuée par l’avènement des capsules Nespresso.
Mieux à faire ? Oui, partir en retraite littéraire dans les montagnes enneigées du Tibet, là-bas vous écrirez trois romans, le premier intitulé « merde j’ai oublié mes moon boots » au style très romantique, un deuxième « tu peux y aller pieds nus ça craint pas » plus léger, et le troisième titré « A mon avis faut amputer ».
Cinq and plus tard c’est le retour en France, avec pour nouvel objectif la télévision, vous rédigez un premier projet d’émission qui tient sur une trentaine de page, le rendez-vous est pris pour lancer le projet, le problème c’est que vous êtes jeune et maladroit, vous le lancez trop loin et le producteur le prend en pleine gueule. Vexé il vous jette hors de son bureau, et vous atterrissez à l’ORTF, là-bas énergique et ambitieux vous briguez un poste de rédacteur en chef au service politique, et intégrez finalement l’équipe de Sport Dimanche en étant sur l’organigramme juste au-dessus de la photocopieuse. Ce qui force l’admiration quand on voit qu’aujourd’hui vous vous êtes construit un CV inimprimable selon le dernier rapport du GIEC. Remplie de journalisme, de littérature, de théâtre depuis peu. Michel DRUCKER… « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? », ben moi j’ai la réponse : le plus grand homme de télévision des cinquante dernières années.
Voila Monsieur DRUCKER, comment ou à peu prêt vous êtes devenu ce que vous êtes..."